« C’est un scandale. En tout cas l’Assemblée nationale n’a pas été saisie sur cette question. Quand je parle de l’Assemblée, ce sont les députés réunis en plénière. A ce que je sache à cette date, des membres du bureau ne sont pas au courant. Et comme les textes le disent, c’est le président de la représentation nationale qui est l’ordonnateur des dépenses et des questeurs et trésoriers chargés des paiements et de la comptabilité » lâche l’ancien président du groupe parlementaire des libéraux alors majoritaire sous Wade qui est formel.
« C’est le président de l’hémicycle qui l’a ordonné demandant à ce qu’on paye à ces personnes là des centaines de millions. Dans ce régime, on pleure beaucoup parce qu’on pense à l’argent. Ses pleurs de Moustapha Niasse le jour de son élection, d’aucun disent qu’il a de l’argent. Effectivement, il a eu un parcours politique riche et très intéressant, il a cherché à être président sans l’obtenir mais son arrivée à l’Assemblée nationale a été du poker et à regarder maintenant la gestion des milliards entre ses mains sans contrôle entre deux (2) ou trois (3) personnes. Il lui était impossible de ne pas pleurer » enfonce le clou Doudou Wade qui annonce de fermes représailles tout en commençant par la conséquence de la dire réparation.
« La conséquence, c’est qu’aujourd’hui, le président de l’Assemblée nationale doit poursuivre les députés qui avaient remplacé Cissé LO et Mbaye Ndiaye pour avoir perçu des sommes indument. Et, ensuite nous allons organiser les présidents des comités ruraux, des collectivités locales qui ont été défaits par délégation spéciale pour leur dire que vous avez été élu pour une durée et sur la décision dissoute par la Cour Suprême ou des tribunaux, il y a aujourd’hui une jurisprudence, il faut que vous déposiez plainte pour avoir le bénéfice de la jurisprudence actuelle » assène le responsable libéral qui conclut en ces termes à l’édition de 20 heures du journal de la Tfm : « Si tous les députés savaient ce que se fait sur les fonds de l’Assemblée, ce sont eux-mêmes qui vont demander la dissolution de l’institution avant juin 2014»
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