«Les organes de régulations doivent jouer pleinement leur rôle. Dans le cas échéant, il risque d’y avoir cristallisation des positions», déclare Docteur El hadji Oumar Diop, enseignant-chercheur à la Fsjp de l'Ucad. Selon lui, «les dernières élections législatives ont mis à rude preuve la légitimité de la matière électorale».
Il avance qu' «Il y a une séquence récente qui permet de mettre le doigt sur la question, ce sont les élections législatives du mois de juillet passé. Et, durant ces élections, il s’est passé au Sénégal des choses inédites qu’on n’attendait pas à ce stade du développement de la société politique».
«Pour rappel, poursuit-il, il y a lieu de signaler qu’au Sénégal il y avait eu une contestation des choix électoraux et du régime électoral dans la séquence de 1950 jusqu’en 1992 et après 92 on a vu qu’il y a eu un processus de crédibilisation de l’élection avec la mise en place d’un conseil constitutionnel qui a des compétences électorales, avec la création du Haut conseil de l’audiovisuel, qui est devenu aujourd’hui le CNRA. En 1996-1997 on a créé l’Observatoire national des élections politiques (ONEP) qui est devenu la Cena (Commission électorale nationale indépendante). Il y a des structures qui sont mises en place et qui ont pour objectif d’assurer la crédibilité, la transparence et la régularité de l’élection politique».
L’invité de l’émission « Objection » sur Sud FM de souligner que : «cette évolution a entraîné deux alternances politiques. On pouvait dire que le Sénégal a passé plusieurs étapes mais brusquement on organise des élections où plus d’un (1) million d’électeurs étaient lestés de leurs cartes électorales ».
«Deuxièmement, ajoute-t-il, dans l’organisation de l’élection le jour même, il y a eu des failles terribles, les gens sont retranchés derrière la pluie qui ne peut pas tout masquer. Il y a eu des électeurs qui n’ont pu recevoir leurs cartes en amont et aussi le même jour du scrutin, on a vu des gens votaient jusqu’à 22 heures alors que dans d’autres côtés on était en train de donner les résultats ». Et, «Tout ceci pose un problème de crédibilité de l’élection qui met en rude épreuve la légitimé des élections », déplore-t-il.
Avant de préciser que : «Quand on sort de ce contexte, il y a nécessité pour les acteurs politiques de se regrouper pour rediscuter des règles de la gouvernance électorale».
S’interrogeant sur la notion de «dialogue politique », l’enseignant-chercheur d’expliquer que c’est : «parce que tout simplement, dans la séquence observée depuis 1992 au Sénégal, il n’y a pas eu de dialogue politique mais de dialogue électoral, c’est-à-dire on discute des règles de la gouvernance électorale».
«Avant les élections de 2012, rappelle-il, il y a eu une mission étrangère qui est venue pour faire l’audit du fichier électoral, et si on ne fait pas attention, ce sera la répétition de cette audit. Cela veut dire qu’au lieu d’avancer par des jeux politiciens on est en train de reculer».
Il avance qu' «Il y a une séquence récente qui permet de mettre le doigt sur la question, ce sont les élections législatives du mois de juillet passé. Et, durant ces élections, il s’est passé au Sénégal des choses inédites qu’on n’attendait pas à ce stade du développement de la société politique».
«Pour rappel, poursuit-il, il y a lieu de signaler qu’au Sénégal il y avait eu une contestation des choix électoraux et du régime électoral dans la séquence de 1950 jusqu’en 1992 et après 92 on a vu qu’il y a eu un processus de crédibilisation de l’élection avec la mise en place d’un conseil constitutionnel qui a des compétences électorales, avec la création du Haut conseil de l’audiovisuel, qui est devenu aujourd’hui le CNRA. En 1996-1997 on a créé l’Observatoire national des élections politiques (ONEP) qui est devenu la Cena (Commission électorale nationale indépendante). Il y a des structures qui sont mises en place et qui ont pour objectif d’assurer la crédibilité, la transparence et la régularité de l’élection politique».
L’invité de l’émission « Objection » sur Sud FM de souligner que : «cette évolution a entraîné deux alternances politiques. On pouvait dire que le Sénégal a passé plusieurs étapes mais brusquement on organise des élections où plus d’un (1) million d’électeurs étaient lestés de leurs cartes électorales ».
«Deuxièmement, ajoute-t-il, dans l’organisation de l’élection le jour même, il y a eu des failles terribles, les gens sont retranchés derrière la pluie qui ne peut pas tout masquer. Il y a eu des électeurs qui n’ont pu recevoir leurs cartes en amont et aussi le même jour du scrutin, on a vu des gens votaient jusqu’à 22 heures alors que dans d’autres côtés on était en train de donner les résultats ». Et, «Tout ceci pose un problème de crédibilité de l’élection qui met en rude épreuve la légitimé des élections », déplore-t-il.
Avant de préciser que : «Quand on sort de ce contexte, il y a nécessité pour les acteurs politiques de se regrouper pour rediscuter des règles de la gouvernance électorale».
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