Au terme d’un meeting de deux jours organisé à Genève l’OMS a annoncé, le 8 août, que l’épidémie ouest-africaine de virus Ebola constituait désormais une «urgence de santé publique de portée mondiale». Le comité des experts de l’organisation onusienne réclame désormais «une réponse internationale coordonnée». C’est selon elle la seule et unique manière de stopper puis de «faire reculer la propagation internationale d'Ebola».
Pour l’OMS, l’émergence et la progression de cette épidémie constituent un «événement extraordinaire». On recense aujourd’hui officiellement plus de 1.700 cas d'Ebola signalés en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone. «Les conséquences possibles de la propagation internationale sont particulièrement graves en raison de la virulence du virus, des densités de population, des modes de contamination et de la faiblesse des institutions sanitaires dans la plupart des pays les plus exposés au risque», fait valoir l’OMS.
A ce stade, l’OMS ne juge pas nécessaire de recommander des limitations aux voyages et au commerce international. Elle exhorte en revanche les gouvernements à tout mettre en œuvre pour être prêts à détecter l’émergence des premiers cas d’Ebola, notamment dans les aéroports.
Les recommandations onusiennes portent sur l’amélioration de la surveillance épidémiologique afin de détecter au plus vite les cas potentiels d’infections par le virus, l’amélioration de l’information du grand public et la protection maximale des personnels de santé.
Pour l'OMS, la mise en œuvre durable de ces mesures est de nature à lutter efficacement contre la progression actuelle de l’épidémie.
Dans le passé, l’OMS n’a pas toujours été à l’aise avec la gestion des épidémies. Après être totalement passé à côté de celle du sida au début des années 1980, elle avait été critiquée dans sa politique, jugée assez incohérente, de lutte contre la pandémie virale de grippe A(H1N1) qui avait sévi en 2009-2010.
Pour l’OMS, l’émergence et la progression de cette épidémie constituent un «événement extraordinaire». On recense aujourd’hui officiellement plus de 1.700 cas d'Ebola signalés en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone. «Les conséquences possibles de la propagation internationale sont particulièrement graves en raison de la virulence du virus, des densités de population, des modes de contamination et de la faiblesse des institutions sanitaires dans la plupart des pays les plus exposés au risque», fait valoir l’OMS.
A ce stade, l’OMS ne juge pas nécessaire de recommander des limitations aux voyages et au commerce international. Elle exhorte en revanche les gouvernements à tout mettre en œuvre pour être prêts à détecter l’émergence des premiers cas d’Ebola, notamment dans les aéroports.
Les recommandations onusiennes portent sur l’amélioration de la surveillance épidémiologique afin de détecter au plus vite les cas potentiels d’infections par le virus, l’amélioration de l’information du grand public et la protection maximale des personnels de santé.
Pour l'OMS, la mise en œuvre durable de ces mesures est de nature à lutter efficacement contre la progression actuelle de l’épidémie.
«Ce n'est pas une maladie mystérieuse, mais bien une maladie infectieuse qui peut être contenue et le virus ne se propage pas par l’intermédiaire de l’air», insiste l’OMS.Pour le Pr David Heymann (London School of Hygiene and Tropical Medicine), spécialiste reconnu de la lutte contre Ebola, ces recommandations correspondent pleinement à la situation épidémiologique actuelle.
Dans le passé, l’OMS n’a pas toujours été à l’aise avec la gestion des épidémies. Après être totalement passé à côté de celle du sida au début des années 1980, elle avait été critiquée dans sa politique, jugée assez incohérente, de lutte contre la pandémie virale de grippe A(H1N1) qui avait sévi en 2009-2010.
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