Une famille enterre un proche victime d'Ebola à Butembo, le 16 mai 2019. Dans le secteur de Beni-Butembo, plus de 200 personnes ont succombé au virus en quinze jours. Le Dr Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire vient de boucler une mission de deux jours à Butembo, l’une des zones touchées par l’épidémie d’Ebola en RDC. Il décrit une situation délicate, rendue plus compliquée encore par les activités des groupes armés et la résistance des communautés locales.
Parmi les principaux obstacles à la riposte à l'épidémie d'Ebola en RDC, Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire a d’abord décrit un contexte sécuritaire de plus en plus difficile. « Ce n’est pas possible d’arrêter Ebola dans une telle situation de tensions au niveau communautaire, de manipulations politiques, et tous les groupes armés. La situation sur le terrain n’est pas assez calme pour faire les opérations de santé publique », a-t-il déclaré.
Samedi, le ministère de la Santé a rapporté que le chef de l'équipe des enterrements sécurisés avait été agressée à Bunia. Une autre équipe a subi le même sort à Butembo vendredi. Ce contexte difficile oblige les équipes à reprendre à zéro les efforts, comme a pu le constater Michael Ryan. « Le problème maintenant, c’est la réinfection des zones. On a arrêté la transmission à Béni, on a arrêté la transmission à Mangina, à Mabalako, mais on a encore un peu de transmission », note-t-il.
L’autre défi, c’est la contamination même au sein des centres de traitement. « On doit arrêter, absolument arrêter la transmission dans les structures de santé, a plaidé le directeur exécutif de l'OMS. Ça, c’est une catastrophe, c’est une vraie tragédie d’avoir des transmissions dans les endroits mêmes où les populations vont chercher des soins. » Depuis le début de l’épidémie, 102 agents de santé ont été contaminés ; 34 sont décédés.
Parmi les principaux obstacles à la riposte à l'épidémie d'Ebola en RDC, Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire a d’abord décrit un contexte sécuritaire de plus en plus difficile. « Ce n’est pas possible d’arrêter Ebola dans une telle situation de tensions au niveau communautaire, de manipulations politiques, et tous les groupes armés. La situation sur le terrain n’est pas assez calme pour faire les opérations de santé publique », a-t-il déclaré.
Samedi, le ministère de la Santé a rapporté que le chef de l'équipe des enterrements sécurisés avait été agressée à Bunia. Une autre équipe a subi le même sort à Butembo vendredi. Ce contexte difficile oblige les équipes à reprendre à zéro les efforts, comme a pu le constater Michael Ryan. « Le problème maintenant, c’est la réinfection des zones. On a arrêté la transmission à Béni, on a arrêté la transmission à Mangina, à Mabalako, mais on a encore un peu de transmission », note-t-il.
L’autre défi, c’est la contamination même au sein des centres de traitement. « On doit arrêter, absolument arrêter la transmission dans les structures de santé, a plaidé le directeur exécutif de l'OMS. Ça, c’est une catastrophe, c’est une vraie tragédie d’avoir des transmissions dans les endroits mêmes où les populations vont chercher des soins. » Depuis le début de l’épidémie, 102 agents de santé ont été contaminés ; 34 sont décédés.
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