Face à la tempête de la contestation qui souffle sur l’Egypte, Hosni Moubarak a plié mais n’a pas cédé. Il a accédé aux demandes de l’opposition réalisables à très court terme, la limitation à deux mandats présidentiels et la levée des restrictions sur la candidature au poste suprême.
En affirmant qu’il ne se représentera pas à la présidentielle de septembre, il a cédé à moitié à la principale revendication de l’opposition qui était « Moubarak dégage».
Le raïs a par contre implicitement indiqué qu’il ne cédera pas aux manifestations qui selon lui, ont été récupérées par des forces qui versent de l’huile sur le feu. Il s’est aussi adressé à la majorité silencieuse qu’il a tenté de gagner à sa cause en insistant sur les souffrances de la vie quotidienne dues selon lui au désordre engendré par les manifestations.
« Il faut choisir entre le chaos et la stabilité », a déclaré le raïs tablant sur la peur du lendemain qui gagne du terrain au sein de la population. Un pari sur le pourrissement de la situation qui pourrait perdre aux manifestants la sympathie dont ils jouissent jusqu’à présent. Un pari risqué tout comme celui de l’opposition qui rejette tout dialogue en estimant que le temps joue pour elle.
En affirmant qu’il ne se représentera pas à la présidentielle de septembre, il a cédé à moitié à la principale revendication de l’opposition qui était « Moubarak dégage».
Le raïs a par contre implicitement indiqué qu’il ne cédera pas aux manifestations qui selon lui, ont été récupérées par des forces qui versent de l’huile sur le feu. Il s’est aussi adressé à la majorité silencieuse qu’il a tenté de gagner à sa cause en insistant sur les souffrances de la vie quotidienne dues selon lui au désordre engendré par les manifestations.
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