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Égypte : la police disperse des manifestants deux ans après la répression des pro-Morsi



Membres des Frères musulmans manifestant deux ans après la grande répression de 2013. © Belal Darder/AP/SIPA
Membres des Frères musulmans manifestant deux ans après la grande répression de 2013. © Belal Darder/AP/SIPA

La police égyptienne a dispersé vendredi 14 août de petits rassemblements organisés au Caire par les partisans de l'ex-président Mohamed Morsi réunis pour commémorer le deuxième anniversaire de la mort de centaines de manifestants islamistes dans des affrontements avec la police.

Les différents rassemblements qui marquaient le second anniversaire de la répression des islamistes par la police en 2013 ont été dispersés par les forces de l’ordre.

Dans différents lieu de la capitale, la police a eu recours à des gaz lacrymogènes pour mettre fin à des rassemblements de pro-Morsi, et les manifestants ont répliqué en lançant des gros pétards sur les forces de l’ordre au nord du Caire, ont précisé des responsables.

À l’occasion de la commémoration de la répression, les forces de l’ordre ont été déployées sur les principales artères de la capitale et autour des bâtiments gouvernementaux, suite aux appels à manifester.

Près de 700 morts en 2013

Le 14 août 2013, policiers et soldats avaient tué au moins 700 partisans du président Morsi  destitué par l’armée le 3 juillet de la même année, dans la dispersion de deux rassemblements monstres organisés places Rabaa Al-Adawiya et Al-Nahda au Caire, selon des chiffres officiels. Deux ans après les faits, aucun policier n’a comparu en justice pour la mort des manifestants et la répression contre les islamistes est implacable se justifie en les rapprochant des terroristes.

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a réagi en appelant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à lancer une enquête sur ce qui pourrait avoir été la pire tuerie de manifestants en une seule journée dans l’histoire moderne. « Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui n’a pas encore abordé la situation dangereuse des droits de l’homme en Égypte est l’une des rares voies restantes pour que des comptes soient rendus sur ce massacre », a indiqué le directeur adjoint du département Moyen-Orient de HRW Joe Stork.


Jeune Afrique

Samedi 15 Août 2015 - 09:29


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