Nous sommes à Rafah, côté égyptien. La frontière n’est qu’à quelques dizaines de mètres. Du toit de la maison sur laquelle nous sommes, nous voyons Gaza, juste en face. Deux drones tournent au dessus de nos têtes, les traces des F16 sont encore visibles dans le ciel.
«Vous voyez là-bas en face, ces bâches blanches? C’est l’arrivée des tunnels de l’autre côté de la frontière. Il y en a environ 1 200. Ce matin, à l’aube, les bombardements étaient très intenses sur toute cette ligne ; les bâches là ont été détruites. C’était vraiment pour viser les tunnels. Ca a commencé vers 3 heures du matin par intermittence, puis en continu vers 6 heures du matin», nous raconte Arafat.
Il a construit sa grande maison juste à côté des tunnels. De chez lui, on est à une centaine de mètres des terrains remplis de tas de gravier, de ciment, de matériaux de construction qui ravitaillent Gaza.
Mokhtar, lui, est Palestinien. Il vit du côté égyptien depuis 25 ans. Sa maison est plus loin, à 850 mètres de Gaza. Lui ravitaille Gaza en produits de base: huile, sucre, farine et médicaments. Mais, depuis mercredi, les livraisons tournent au ralenti. «On peut dire que tout l’acheminement est totalement arrêté dans les tunnels. Depuis trois jours l’aviation israélienne intensifie ses bombardements sur les tunnels, jour et nuit, car les Israéliens savent bien ce que représentent ces tunnels pour Gaza, donc les transferts sont paralysés.»
Il y a trois semaines, l’armée égyptienne a détruit un tunnel, un sur les 1200 qui ravitaillent la bande de Gaza. Ces derniers jours, plusieurs tunnels auraient été détruits par l’aviation israélienne.
RFI
«Vous voyez là-bas en face, ces bâches blanches? C’est l’arrivée des tunnels de l’autre côté de la frontière. Il y en a environ 1 200. Ce matin, à l’aube, les bombardements étaient très intenses sur toute cette ligne ; les bâches là ont été détruites. C’était vraiment pour viser les tunnels. Ca a commencé vers 3 heures du matin par intermittence, puis en continu vers 6 heures du matin», nous raconte Arafat.
Il a construit sa grande maison juste à côté des tunnels. De chez lui, on est à une centaine de mètres des terrains remplis de tas de gravier, de ciment, de matériaux de construction qui ravitaillent Gaza.
Mokhtar, lui, est Palestinien. Il vit du côté égyptien depuis 25 ans. Sa maison est plus loin, à 850 mètres de Gaza. Lui ravitaille Gaza en produits de base: huile, sucre, farine et médicaments. Mais, depuis mercredi, les livraisons tournent au ralenti. «On peut dire que tout l’acheminement est totalement arrêté dans les tunnels. Depuis trois jours l’aviation israélienne intensifie ses bombardements sur les tunnels, jour et nuit, car les Israéliens savent bien ce que représentent ces tunnels pour Gaza, donc les transferts sont paralysés.»
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