Les partisans du président Morsi devant le palais présidentiel dans le nord du Caire ce vendredi 23 novembre.
Après la prière hebdomadaire musulmane ce vendredi, les partisans du président Morsi ont commencé à se rassembler devant le palais présidentiel dans le nord du Caire. Parmi eux, la puissante confrérie des Frères musulmans dont est issu le président. « Le peuple soutient les décisions du président », ont-ils scandé.
Les manifestants anti-Morsi ont pour leur part mis le feu aux sièges du Parti de la liberté et de la justice des Frères musulmans, dans les villes de Suez, Ismaïliya et Port Saïd. Selon un responsable islamiste, des accrochages ont lieu également dans les locaux du parti à Alexandrie, la deuxième ville du pays.
Le président Morsi ne lâche rien. Il se dit déterminé à assumer ses fonctions renforcées. Hier, Mohamed Morsi, surnommé par l’opposition de nouveau « pharaon et dictateur de droit divin », a justifié ses choix en affirmant vouloir défendre la révolution qui a mené à la fin de l’ère Moubarak. Il a adopté un nouveau décret baptisé « loi de défense de la révolution », sorte de nouvelle loi de l’état d’urgence puisque le procureur spécial peut incarcérer pour six mois toute personne soupçonnée de menacer la révolution sans la traduire en justice. Une initiative qui, selon les partisans du président, devrait permettre de stabiliser la transition démocratique du pays quant les anti-Morsi craignent de se voir justement voler leur révolution.
Source: RFI
Les manifestants anti-Morsi ont pour leur part mis le feu aux sièges du Parti de la liberté et de la justice des Frères musulmans, dans les villes de Suez, Ismaïliya et Port Saïd. Selon un responsable islamiste, des accrochages ont lieu également dans les locaux du parti à Alexandrie, la deuxième ville du pays.
Le président Morsi ne lâche rien. Il se dit déterminé à assumer ses fonctions renforcées. Hier, Mohamed Morsi, surnommé par l’opposition de nouveau « pharaon et dictateur de droit divin », a justifié ses choix en affirmant vouloir défendre la révolution qui a mené à la fin de l’ère Moubarak. Il a adopté un nouveau décret baptisé « loi de défense de la révolution », sorte de nouvelle loi de l’état d’urgence puisque le procureur spécial peut incarcérer pour six mois toute personne soupçonnée de menacer la révolution sans la traduire en justice. Une initiative qui, selon les partisans du président, devrait permettre de stabiliser la transition démocratique du pays quant les anti-Morsi craignent de se voir justement voler leur révolution.
Source: RFI
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