L’annonce de l’ouverture d’une enquête est une réponse à la demande américaine de libération de l’ex-président égyptien. On indique de bonne source que l’interrogatoire de Mohamed Morsi, qui est détenu dans « une dépendance du ministère de la Défense », tenue secrète a commencé hier, samedi.
De nombreux révolutionnaires avaient publiquement accusé l’ex-président Frère musulman d’avoir « incité à la violence » contre ses opposants lors de ses derniers discours. D’autres accusations classées par l’ancien procureur général, un proche de Mohamed Morsi, sont elles aussi en voie d’activation. Des accusations similaires ont aussi été lancées contre les hauts responsables de la confrérie des Frères musulmans déjà frappés par des mandats d’arrêt.
Pour de nombreux observateurs, il s’agit d’un renvoi d’ascenseur par voie judiciaire. Mohamed Morsi et la confrérie des Frères musulmans avaient fait poursuivre des centaines d’opposants pour « injure au président » et « mépris de l’islam ». La plupart d’entre eux ont aujourd’hui été libérés par la justice.
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC




Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


