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Elections au Burundi: la médiation pour un report consensuel

Au Burundi, les médiateurs du dialogue burundais proposent un nouveau report des élections pour tenter de sortir de la crise que vit ce pays, à trois jours des législatives et des communales voulues par les autorités burundaises, alors que le parti au pouvoir a décidé de boycotter ces discussions pour se consacrer à sa campagne électorale et que le gouvernement, qui s'était présenté mardi 24 juin, jour de la proposition, n'était pas là hier jeudi 25 juin.



La facilitation internationale propose de regrouper les scrutins législatifs, communaux et le premier tour de la présidentielle au 31 juillet. AFP PHOTO/Esdras Ndikumana
La facilitation internationale propose de regrouper les scrutins législatifs, communaux et le premier tour de la présidentielle au 31 juillet. AFP PHOTO/Esdras Ndikumana

La facilitation internationale a tenté de couper la poire en deux. Elle propose un nouveau report des élections qui préserve le Burundi d’un vide institutionnel tant redouté par le pouvoir et une période suffisamment longue pour permettre de discuter des questions  qui préoccupent l’opposition.

Tous les scrutins législatifs, communaux et le premier tour de la présidentielle seraient regroupés ainsi au 31 juillet, le deuxième tour étant fixé au 15 août s’il est nécessaire. Ces dates permettraient à Bujumbura, qui a fixé unilatéralement les législatives et les communales à lundi, et la présidentielle au 15 juillet, de se conformer à l’exigence d’un calendrier électoral consensuel proposé par l’Union africaine et de trouver des solutions à la crise que traverse sur le Burundi.

Cette proposition de la « facilitation », le nom que l’on donne ici à l’équipe de la médiation composée de représentants de l’ONU, de l’Union africaine et de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs, a été faite ce mercredi 24 juin.

Campagne lancée

 

Jeudi, le représentant du gouvernement n’était pas présent une nouvelle fois. L’opposition estime, elle, qu’il ne s’agit pas d’un problème de date, mais de problèmes à résoudre, en évoquant notamment le mandat du président Pierre Nkurunziza. Une source proche de la médiation assure que le gouvernement burundais devrait donner sa réponse ce vendredi. En attendant, Pierre Nkurunziza a lancé sa campagne électorale hier, histoire sans doute de montrer sa détermination.


Rfi.fr

Vendredi 26 Juin 2015 - 07:40


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