Le président est de retour, vive le président. Le FLN a salué le retour de son dirigeant et entend mettre définitivement fin aux spéculations sur sa capacité à exercer ses fonctions.
Mais si côté gouvernement, les partis au sein de la coalition au pouvoir expriment leur soulagement, dans les médias, le scepticisme domine : tous les quotidiens du pays expriment des doutes sur la capacité du président à exercer ses fonctions dans son état de fragilité avancée et visible.
Il faut néanmoins se tourner vers l'opposition pour entendre se formuler ces doutes à haute voix. Le MSP, parti des islamistes modérés réclament des détails sur la santé d'Adelaziz Bouteflika, comme l'indique Abderrazak Makri, son secrétaire général.
Djoudi Djalloul, porte-parole du Parti des Travailleurs, a également exprimé ses inquiétudes quant à la santé du Président. «Est-ce que la convalescence va durer ?... Ce n’est pas aux politiques de décider ! »
Du côté des sociaux-démocrates, on envisage même des élections anticipées. Il reste au moins neuf mois avant la prochaine élection présidentielle. La question de la santé du président algérien devrait continuer de d'animer les esprits.
Source: RFI
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