La prolongation de l’état d’urgence intervient après une série d’attentats ou de tentatives d’attentat. Le 5 septembre le ministre de l’Intérieur avait échappé à une explosion de forte amplitude qui visait son convoi et qui a fait un mort et une vingtaine de blessés. Les démineurs ont, par ailleurs, désamorcé plusieurs bombes dont une sur les rails du chemin de fer de Suez.
Un couvre-feu réduit
Le 11 septembre, des jihadistes kamikazes ont attaqué à la voiture piégée un barrage de l’armée et le siège des renseignements militaires à Rafah, près de la frontière avec Gaza, faisant 6 morts et 17 blessés. Le pouvoir intérimaire a par contre été obligé d’alléger le couvre-feu pour des raisons économiques et surtout à cause de la rentrée des classes prévue le 21 septembre. Le couvre-feu ne dure plus que de minuit à cinq heures du matin.
Depuis le 14 août, près de deux mille Frères musulmans, dont les plus hauts dirigeants de la Confrérie, ont été arrêtés suite à des mandats du parquet ou en vertu de la loi de l’état d’urgence.
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