Kouamé Ph. Blédou, un économiste ivoirien, établi à Ngor-Almadies (Dakar), a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) pour "escroquerie" portant sur plus de 600 millions de FCFA. Il a été interpellé à Keur Ayip, à la frontière avec la Gambie, alors qu'il tentait de prendre la fuite, avant d'être envoyé en prison hier lundi.
L'Observateur, dans sa parution de ce mardi, revient sur les faits. En effet, l’histoire prend sa source en 2020, quand le plaignant Kouakou A.R. Ano, guérisseur de profession, a été présenté à l’accusé Blédou par un tiers pour des prières concernant l’état de santé de ce dernier. Blédou qui vivait en France à l’époque souffrait d’une maladie mystérieuse qui l'empêchait de marcher normalement. C’est ainsi que le guérisseur a formulé plusieurs séances de prières qui ont conduit à sa guérison complète.
Suite à cette épreuve, les deux hommes ont noué des relations amicales. Ainsi, en octobre 2020, Blédou avait confié à son guérisseur « qu’il avait contracté cette maladie lorsqu’il avait décroché un contrat de centaine de milliards avec de grandes entreprises françaises ».
C’est dans ces circonstance que l'ivoirien a confié au guérisseurs son projet de créer sa propre société et qu’il compte en confier les rênes à ce dernier en signe de reconnaissance.
Toujours, selon le quotidien, les premiers versements ont eu lieu quand l'économiste a demandé à son guérisseur de rassembler des fonds pour un voyages qu’il devait faire au Sénégal pour une rencontre avec une entreprise française censée être partenaire dans un Projet d’envergure à implanter à Diamniadio afin d’examiner les finalités.
Depuis lors, Blédou ne manque plus d'explications pour soutirer de l’argent à Ano. Les virements se faisaient via « Money gram », « western Union » et entre décembre 2020 et Mai 2022, ont permis au mis en cause d'encaisser la somme de 655.527.228 Fcfa.
Tout a basculé quand Ano a découvert que la société « Akar Group » créée par Blédou l’a été sur la base d’un faux Ninea. Pire les relevés de plusieurs banques transféré par Blédou pour le rassurer de la disponibilité de fonds dans les comptes de la société était fausse après vérification au niveau de la « Sgs » et de « l'Éco banque ».
Ainsi, Kouakou a saisi le cabinet d’avocat « Guedel Ndiaye et associé » qui, à leur tour, a porté plainte le 25 juillet dernier à la DIC contre Blédou pour avoir grugé son client Ano de plus de 600 millions de Fcfa.
L’enquête ouverte par les hommes du Commissaire Sène a révélé que l'économiste faisait affaire avec un influent hommes d’affaires camerounais, George Ankouna qui lui réclamait de fortes sommes d’argent pour faire avancer le projet. Pour honorer ses engagements, l'ivoirien demandait, à son tour, à Ano de lui faire des virements via « Money Gram » « orange money » « western union » et « wave ».
Arrêté puis interrogé, le mis en cause « a avoué et confessé son forfait, précisant avoir ferré sa victime avec un projet de traitement d’eau usée à implanter au Sénégal ».
Il a confié aux enquêteurs qu'après avoir versé son du à son partenaire, il utilisait le reste de l'argent pour des fins personnelles.
La perquisition effectuée à son appartement sis à Ngor-Almadies, loué à 1.050.000 Fcfa le mois, a permis de trouver le faux Ninea de son entreprise, des relevés des ordres de virements libellés au nom de sa société « Akar Grop » ainsi qu’une lettre de réservation de chambre au Noom hôtel à 80 mille Fcfa la nuitée.
L'Observateur, dans sa parution de ce mardi, revient sur les faits. En effet, l’histoire prend sa source en 2020, quand le plaignant Kouakou A.R. Ano, guérisseur de profession, a été présenté à l’accusé Blédou par un tiers pour des prières concernant l’état de santé de ce dernier. Blédou qui vivait en France à l’époque souffrait d’une maladie mystérieuse qui l'empêchait de marcher normalement. C’est ainsi que le guérisseur a formulé plusieurs séances de prières qui ont conduit à sa guérison complète.
Suite à cette épreuve, les deux hommes ont noué des relations amicales. Ainsi, en octobre 2020, Blédou avait confié à son guérisseur « qu’il avait contracté cette maladie lorsqu’il avait décroché un contrat de centaine de milliards avec de grandes entreprises françaises ».
C’est dans ces circonstance que l'ivoirien a confié au guérisseurs son projet de créer sa propre société et qu’il compte en confier les rênes à ce dernier en signe de reconnaissance.
Toujours, selon le quotidien, les premiers versements ont eu lieu quand l'économiste a demandé à son guérisseur de rassembler des fonds pour un voyages qu’il devait faire au Sénégal pour une rencontre avec une entreprise française censée être partenaire dans un Projet d’envergure à implanter à Diamniadio afin d’examiner les finalités.
Depuis lors, Blédou ne manque plus d'explications pour soutirer de l’argent à Ano. Les virements se faisaient via « Money gram », « western Union » et entre décembre 2020 et Mai 2022, ont permis au mis en cause d'encaisser la somme de 655.527.228 Fcfa.
Tout a basculé quand Ano a découvert que la société « Akar Group » créée par Blédou l’a été sur la base d’un faux Ninea. Pire les relevés de plusieurs banques transféré par Blédou pour le rassurer de la disponibilité de fonds dans les comptes de la société était fausse après vérification au niveau de la « Sgs » et de « l'Éco banque ».
Ainsi, Kouakou a saisi le cabinet d’avocat « Guedel Ndiaye et associé » qui, à leur tour, a porté plainte le 25 juillet dernier à la DIC contre Blédou pour avoir grugé son client Ano de plus de 600 millions de Fcfa.
L’enquête ouverte par les hommes du Commissaire Sène a révélé que l'économiste faisait affaire avec un influent hommes d’affaires camerounais, George Ankouna qui lui réclamait de fortes sommes d’argent pour faire avancer le projet. Pour honorer ses engagements, l'ivoirien demandait, à son tour, à Ano de lui faire des virements via « Money Gram » « orange money » « western union » et « wave ».
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