Un véhicule de la police espagnol transportant le pédophile Daniel Galvan Vina arrive au tribunal de Madrid, le 6 août 2013. AFP PHOTO/DOMINIQUE FAGET
Le tribunal de l'Audience nationale à Madrid a donc décidé, à la demande express du Parquet de l'Audience nationale, que Daniel Galvan devait aller en prison préventive. Deux raisons majeures sont invoquées : la gravité de la première condamnation et de l'accusation, soit trente ans de prison pour abus sexuels sur onze enfants marocains ; et ensuite le risque réel de fuite, précise notre correspondant à Madrid, François Musseau.
L’homme de 63 ans a été condamné au Maroc en 2011 à 30 ans de prison pour des viols commis sur onze mineurs. Le 30 juillet dernier, il avait été gracié par le roi Mohammed VI et remis en liberté avec d’autres détenus espagnols. Une mesure annulée quelques jours plus tard suite au tollé qu’elle avait provoqué dans le pays.
Lundi, le pédophile a été arrêté alors qu’il se trouvait dans un hôtel de Murcie, au sud-est de l’Espagne, en vertu d'un mandat d'arrêt international lancé le même jour par le Maroc. Son cas représente un véritable casse-tête pour les autorités judiciaires de son pays. Une convention entre l'Espagne et le Maroc prévoit en effet que chacun de ces pays ne peut extrader ses ressortissants vers l'autre.
Chacun essaye donc de trouver une solution à cette situation inédite. D’autant plus étonnante que selon des révélations sorties dans la presse, l’Espagne n’aurait pas demandé la grâce de Daniel Galvan Vina. Les autorités auraient fait part d’une demande simple de transfert dans une prison ibérique.
Source : Rfi.fr
L’homme de 63 ans a été condamné au Maroc en 2011 à 30 ans de prison pour des viols commis sur onze mineurs. Le 30 juillet dernier, il avait été gracié par le roi Mohammed VI et remis en liberté avec d’autres détenus espagnols. Une mesure annulée quelques jours plus tard suite au tollé qu’elle avait provoqué dans le pays.
Lundi, le pédophile a été arrêté alors qu’il se trouvait dans un hôtel de Murcie, au sud-est de l’Espagne, en vertu d'un mandat d'arrêt international lancé le même jour par le Maroc. Son cas représente un véritable casse-tête pour les autorités judiciaires de son pays. Une convention entre l'Espagne et le Maroc prévoit en effet que chacun de ces pays ne peut extrader ses ressortissants vers l'autre.
Chacun essaye donc de trouver une solution à cette situation inédite. D’autant plus étonnante que selon des révélations sorties dans la presse, l’Espagne n’aurait pas demandé la grâce de Daniel Galvan Vina. Les autorités auraient fait part d’une demande simple de transfert dans une prison ibérique.
L’étonnement de la presse en Espagne Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau « Stupéfaction », c'est le mot qui ressort le plus de la presse espagnole. Le quotidien conservateur ABC par exemple ne comprend pas pourquoi Daniel Galvan Vina a pu être gracié par le roi Mohammed VI, alors que, selon le journal, l'Espagne avait seulement demandé son transfert pour qu'il puisse purger ici sa peine de trente ans de prison. « On a du mal à croire à une simple erreur administrative de la part du Maroc », dit le quotidien El Pais. Comment se fait-il, peut-on lire, que l'on confonde une liste de gens qu'il faut gracier avec une liste de gens qu'il faut simplement extrader vers l’Espagne. Pour le reste, les titres s'attachent à retracer l'itinéraire de Daniel Galvan Vina, passé par l'université de Murcie. Un type sans histoire affirme le quotidien Publico, irréprochable, sans aucun casier, jamais suspecté de pédophilie. C'est dans les années 2000 lorsqu'il déménage au Maroc que tout change, dit El Mundo. « Là-bas il se sent libre, il aurait même à plusieurs reprises dit : au Maroc, les enfants ne coûtent pas cher, et on peut acheter tout le monde ». |
Source : Rfi.fr
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