Comme tous les déplacés de Roe, près de la base de la Mission onusienne, Safari et ses enfants ont abandonné leur village suite aux attaques des miliciens de la Codeco. Dans cette zone, la situation devient de plus en plus intenable. En plus de l’insécurité, la faim est parmi les plus grands défis. « Nous n’avons pas à manger. Il n’y a même d’eau ici. Ce n’est pas même pas possible de nous rendre dans la périphérie du site, là où il y a quelques champs. Si tu te hasardes, on te tue. »
Les rares organisations humanitaires présentes dans la zone ont profité de la présence en RDC de Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, pour lancer un cri d’alarme et un appel à plus d’action en faveur des populations locales en proies aux violences et aux déplacements massifs.
Dans ce contexte et face au manque des moyens des humanitaires, Désiré Kaboba, du Programme alimentaire mondial, souhaite que le déploiement militaire ne se limite pas aux sites de déplacés : « Si on pouvait avoir le soutien de la Monusco pour pouvoir mener des patrouilles dans les zones agricoles, cela peut être un salut pour cette population. »
Trois millions de personnes exposés à l'insécurité alimentaire
C’est un SOS à l’international que lance également Audrey Rivière, coordinatrice terrain pour Action contre la faim (ACF) dans la région : « Ne pas oublier l’Ituri qui est une province complexe, avec une sécurité chancelante, ne pas manquer de mobiliser les financements pour cette zone. On n’est très loin de supporter les besoins de ces populations. »
La province de Ituri compte près de deux millions de déplacés internes, selon l’ONU. L’autre indicateur alarmant est l’insécurité alimentaire qui affecte près de trois millions de personnes, notamment dans le territoire de Djugu dont 20% de la population se trouve en phase d’urgence, d’après le Bureau de la coordination des affaires humanisations des Nations unies (OCHA).
Les rares organisations humanitaires présentes dans la zone ont profité de la présence en RDC de Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, pour lancer un cri d’alarme et un appel à plus d’action en faveur des populations locales en proies aux violences et aux déplacements massifs.
Dans ce contexte et face au manque des moyens des humanitaires, Désiré Kaboba, du Programme alimentaire mondial, souhaite que le déploiement militaire ne se limite pas aux sites de déplacés : « Si on pouvait avoir le soutien de la Monusco pour pouvoir mener des patrouilles dans les zones agricoles, cela peut être un salut pour cette population. »
Trois millions de personnes exposés à l'insécurité alimentaire
C’est un SOS à l’international que lance également Audrey Rivière, coordinatrice terrain pour Action contre la faim (ACF) dans la région : « Ne pas oublier l’Ituri qui est une province complexe, avec une sécurité chancelante, ne pas manquer de mobiliser les financements pour cette zone. On n’est très loin de supporter les besoins de ces populations. »
La province de Ituri compte près de deux millions de déplacés internes, selon l’ONU. L’autre indicateur alarmant est l’insécurité alimentaire qui affecte près de trois millions de personnes, notamment dans le territoire de Djugu dont 20% de la population se trouve en phase d’urgence, d’après le Bureau de la coordination des affaires humanisations des Nations unies (OCHA).
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