Jonathan Pollard avait été arrêté en novembre 1985 pour avoir transmis des documents secrets à Israël. Israélien de naissance, naturalisé Américain, il avait dit avoir agi par loyauté pour son pays d’origine.
Il avait été condamné à la prison à vie, avec néanmoins la possibilité d’être libéré après 30 ans. Depuis 1985, Israël demande sa libération, toujours refusée par Washington. Les services de renseignement américains ont toujours été férocement opposés à sa mise en liberté, et George Tenet, le directeur de la CIA, avait en 1998 menacé de démissionner, si Pollard avait été relâché en échange d’un assouplissement de la position d’Israël dans le processus de paix.
Aujourd’hui, l’opposition est moins grande et certains politiques, comme John McCain, sont favorables à sa libération. Le ministère de la Justice a annoncé qu’au prime abord, il ne s’y opposerait pas lorsque Pollard aura fini ses 30 ans de prison le 21 novembre prochain. Il affirme toutefois que cette libération ne sera liée à aucune considération politique.
Mais divers commentateurs ne peuvent s’empêcher de dire que ce geste de Washington pourrait bien avoir pour objet de calmer Israël et ses alliés aux Etats-Unis qui sont déterminés à torpiller le compromis nucléaire avec l’Iran.
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