Les autorités éthiopiennes affirment que les personnes interpellées prévoyaient des actions violentes ce week-end. Des armes et munitions ont été saisies lors de l'opération de police en Oromia. On ne sait pas si et dans quelles conditions les personnes arrêtées comptaient s'en servir.
Dans le même temps, une autre opération a été dévoilée dans laquelle les services de renseignement, les polices fédérale et de la région Amhara, mais aussi l'armée fédérale étaient impliquées. Ils auraient déjoué une « tentative d'attaque terroriste », selon la télévision officielle Fana qui ne dit pas si les deux affaires sont liées. D'après les services de renseignement, un convoi a été intercepté en provenance de Mekelle, la capitale du Tigré.
Les autorités fédérales pointent ainsi du doigt les leaders de cette région du Nord qui ne cachent pas leur opposition au Premier ministre Abiy Ahmed. Le parti politique TPLF agirait, toujours selon les autorités, de concert avec des membres du Front de libération oromo qui ont refusé de déposer les armes. Objectif, selon le vocable officiel : « perturber » le festival oromo Ireecha.
Ces annonces interviennent néanmoins dans un contexte tendu. Le festival oromo Ireecha célèbre traditionnellement la fin de la saison des pluies, mais il est aussi depuis plusieurs années une manière de s'exprimer pour le nationalisme oromo. En 2016, le principal site de la célébration, à Bishoftu, pas très loin d’Addis-Abeba, avait été le théâtre de violences. À l'époque, les participants réclamaient la chute du pouvoir fédéral dominé par les Tigréens, ce qui a été obtenu avec l'arrivée d'Abiy Ahmed en avril 2018.
Les deux dernières éditions étaient donc plus festives, même si elles n'étaient pas totalement dénuées de revendications. Pour Ireecha 2020, les autorités semblent sur leurs gardes alors que plusieurs leaders nationalistes oromos comme Jawar Mohammed sont derrière les barreaux.
Dans le même temps, une autre opération a été dévoilée dans laquelle les services de renseignement, les polices fédérale et de la région Amhara, mais aussi l'armée fédérale étaient impliquées. Ils auraient déjoué une « tentative d'attaque terroriste », selon la télévision officielle Fana qui ne dit pas si les deux affaires sont liées. D'après les services de renseignement, un convoi a été intercepté en provenance de Mekelle, la capitale du Tigré.
Les autorités fédérales pointent ainsi du doigt les leaders de cette région du Nord qui ne cachent pas leur opposition au Premier ministre Abiy Ahmed. Le parti politique TPLF agirait, toujours selon les autorités, de concert avec des membres du Front de libération oromo qui ont refusé de déposer les armes. Objectif, selon le vocable officiel : « perturber » le festival oromo Ireecha.
Ces annonces interviennent néanmoins dans un contexte tendu. Le festival oromo Ireecha célèbre traditionnellement la fin de la saison des pluies, mais il est aussi depuis plusieurs années une manière de s'exprimer pour le nationalisme oromo. En 2016, le principal site de la célébration, à Bishoftu, pas très loin d’Addis-Abeba, avait été le théâtre de violences. À l'époque, les participants réclamaient la chute du pouvoir fédéral dominé par les Tigréens, ce qui a été obtenu avec l'arrivée d'Abiy Ahmed en avril 2018.
Les deux dernières éditions étaient donc plus festives, même si elles n'étaient pas totalement dénuées de revendications. Pour Ireecha 2020, les autorités semblent sur leurs gardes alors que plusieurs leaders nationalistes oromos comme Jawar Mohammed sont derrière les barreaux.
Autres articles
-
Soudan: l’ONU proteste après la mort de six «casques bleus» dans une attaque dans le Kordofan
-
Présidentielle en Guinée: Mamadi Doumbouya lance sa campagne aux portes de l’université de Kankan
-
Est de la RDC: près d’Uvira, des villes marquées par les violents combats entre l’armée et l’AFC/M23
-
RDC: les milices des Wazalendos se dotent d’un directoire pour organiser la riposte à l’Est
-
Le Bénin, la Guinée-Bissau et le terrorisme au coeur d'un nouveau sommet de la Cédéao à Abuja




Soudan: l’ONU proteste après la mort de six «casques bleus» dans une attaque dans le Kordofan


