Diomi Ndongala va mal, sa santé se détériore, le pouvoir ne lui épargne rien et c'est lui-même qui le dit : « Ma vie est menacée, parce qu'on me refuse les soins élémentaires. Je suis malade depuis trois semaines , je souffre, je ne dors presque pas. Je fais des fièvres et je ne suis pas soigné. On ne veut pas me soigner. Ma vie est en danger. »
Au cours de la même année, Diomi Ndongala s'est vu retirer son immunité parlementaire et a été accusé de viol sur mineures et de complot contre l'autorité de l'Etat. La justice n'a pas encore tranché sur le fond de ces accusations, mais le leader de la Démocratie chrétienne estime qu'il n'est rien d'autre qu'un prisonnier personnel du pouvoir.
« Prisonnier du régime Kabila »
« Je suis prisonnier du régime Kabila, parce que je me retrouve ici, en prison, illégalement et arbitrairement. J'aurais dû être chez moi à la maison, en résidence surveillée, comme l'ordonnance de la Cour suprême l'avait exigé. Je n'ai jamais commis un viol quelconque, c'est un montage. Nous avons la possibilité de le démontrer, mais la justice ne nous permet pas de le faire. Donc je suis ici séquestré, parce que je m'oppose au régime de Kabila. »
Aujourd'hui, Diomi Ndongala n'en appelle pas à la clémence des autorités de Kinshasa, ne formule plus aucun espoir dans l'indépendance de la justice de son pays. Son unique chance de survie, dit-il, c'est que la communauté internationale se saisisse en urgence de son sort.
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