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Euro 2021: Angleterre, Belgique, Portugal, une grosse concurrence pour la France

À près d’une semaine du début de l’Euro 2021 de football (11 juin – 11 juillet), l’équipe de France semble être la grande favorite de la compétition avec sa défense solide et son armada offensive. Mais les Bleus, champions du monde en titre, ne sont pas les seuls à avoir de grands atouts et de quoi aller au bout. RFI passe en revue trois autres sélections qui nourrissent de grandes ambitions.



« Nous avons la meilleure équipe du monde ». Karim Benzema, Corentin Tolisso et Kingsley Coman ne se sont pas cachés en conférence de presse avant le premier match de préparation de l’équipe de France remporté face au Pays de Galles, ce mercredi 2 juin (3-0).
 
Les champions du monde en titre et finalistes de l’Euro 2016 sont désignés comme les favoris par de nombreux spécialistes et les bookmakers. Le retour de l’attaquant du Real Madrid Karim Benzema a renforcé ce statut. Mais, gare à l’excès de confiance, et surtout la concurrence.
 
L’Angleterre et sa jeunesse dorée
La finale tant attendue est peut-être pour cette année. Les Anglais, champions du monde 1966 à domicile, n’ont plus participé à une finale internationale depuis. Une éternité pour le pays inventeur du football, sorti en 8e de finale de l’Euro 2016 par l’Islande. L’humiliation de trop après l’élimination dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2014.
 
Le sélectionneur Roy Hodgson en a fait les frais. Le jeune Gareth Southgate a pris les commandes et réussi à redonner le sourire aux Anglais en emmenant les « Three Lions » en demi-finale du Mondial 2018. Une première depuis 1990.

Favorite au même titre que l’équipe de France selon les bookmakers, l’Angleterre dispose d’un vivier de jeunes talents très prometteurs, surtout offensivement. Phil Foden (Manchester City), Mason Mount (Chelsea), Jadon Sancho (Dortmund), Mason Greenwood (Manchester United) ont chacun de quoi donner le tournis à n’importe quelle défense.
 
En ajoutant à cela les valeurs sûres Raheem Sterling (Manchester City), Marcus Rashford (Manchester United) et Harry Kane (Tottenham), l’Angleterre a tous les ingrédients offensifs pour nourrir son ambition. D’autant plus que Kane sort d’une saison pendant laquelle il aura porté les « Spurs » en terminant meilleur buteur de Premier League (23 buts, 14 passes décisives) dans une équipe peu flamboyante (7e).

L’Angleterre pourra aussi compter sur un atout de taille : le soutien du public. L’équipe de Southgate jouera tous ses matchs de poule face à la Croatie, l’Écosse et la République tchèque, au stade Wembley de Londres, rempli au quart. Ce sera aussi le cas en 8e de finale si les Anglais terminent premiers de leur groupe et lors des demi-finales et la finale.
 
Si quelques doutes subsistent sur sa défense avec l’absence d’Alexander-Arnold et le manque d’expérience – c’est la deuxième équipe la plus jeune du tournoi avec 25,2 ans de moyenne d’âge – l’Angleterre a de quoi devenir l’attraction de la compétition.
 
La Belgique : peut-être l’année ou jamais
Comme les Anglais, les Belges restent sur une demi-finale de Coupe du monde en Russie, perdue contre la France. Mais contrairement à l’Angleterre, la Belgique multiplie les bonnes performances depuis près de dix ans, au point de rester scotchée au premier rang du classement Fifa.

Si cette équipe paraît si forte, c’est parce qu’en plus du monstre Cristiano Ronaldo (36 ans, 103 buts en 173 sélections), elle dispose de nombreux autres talents, comme les « Citizens » récents champions d’Angleterre, finalistes de la Ligue des champions João Cancelo, Ruben Dias, Bernardo Silva, l’attaquant de Liverpool Diogo Jota, celui de l’Atlético de Madrid champion d’Espagne João Félix et le maître à jouer de Manchester United Bruno Fernandes, flamboyant cette saison en Premier League (18 buts, 12 passes décisives).
 
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Au Portugal, le danger peut venir de partout, à condition que le sélectionneur Fernando Santos laisse de côté sa légendaire frilosité. Les adversaires de la phase de poules (Hongrie, Allemagne, France) ne devraient pas l’y inciter.
 
Les Pays-Bas et la Croatie, un cran en dessous
L’absence du défenseur et capitaine Virgil Van Dijk pèse sur les « Oranjes », qui ont cette année perdu en Turquie et fait match nul face à l’Écosse.
 
Après avoir manqué l’Euro 2016 et la Coupe du monde 2018, l’équipe s’est reconstruite autour de son sélectionneur Ronald Koeman. Mais l’enthousiasme a laissé place au doute avec son départ à Barcelone et son remplacement par Frank De Boer il y a un an. Si Frenkie De Jong (Barcelone) et Memphis Depay ont de quoi faire briller les Pays-Bas, retrouver les sommets atteints en 1988, s’annonce extrêmement compliqué.

Enfin, la marche paraît aussi trop haute pour la Croatie, finaliste du Mondial 2018. Les Croates n’ont ensuite pas réussi à confirmer avec des défaites contre la France, le Portugal, la Suède, l’Angleterre, l’Espagne, la Hongrie. Il faudra néanmoins se méfier du talent de ses tauliers Luka Modric (Real Madrid), Marcelo Brozovic et Ivan Perisic (Inter).
 
L’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, des géants en reconstruction, feront l’objet d’un autre article.

RFI

Vendredi 4 Juin 2021 - 09:28


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