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Face à ses pairs de la CEDEAO, le président Macky Sall dément Kafando



Face à ses pairs de la CEDEAO, le président Macky Sall dément Kafando
Le Président en exercice de la Cedeao n’a pas mâché ses mots, face à ses homologues à huis clos à Abuja, depuis ce midi, dans le but de trouver une solution à la crise au Burkina Faso. En proie à un coup d’Etat, depuis mercredi passé. En effet, même si le huis clos n’est toujours pas terminé, il n’en demeure pas moins que, de sources proches de la réunion, Macky Sall a reprécisé les conditions de sa médiation. Pour ce faire, il a, dans son discours inaugural, révélé à ses Chefs d’Etat de la Cedeao, que contrairement aux allégations de Kafando, il s’est rendu, le 19 septembre en compagnie de son homologue Yayi Boni, chez le Président de la Transition.
 
Et ce, pour trois objectifs. D’abord, s’enquérir des conditions de sa détention ; ensuite, recueillir l’avis de Kafando sur la situation et avoir son point de vue sur son schéma du dénouement de la crise; et enfin, savoir s’il était dans les dispositions de reprendre son poste de Président de Transition. Donc, le Chef de l’Etat prend le contre-pied de Kafando et affirme s’être bel et bien longuement entretenu avec ce dernier et son homologue béninois Yayi Boni.
 

Le dimanche, Macky Sall confie à ses homologues s’être rendu au Palais Kossyam pour rencontrer le Général Dinédéré et ses troupes. Mais l’objectif était moins pour le Président sénégalais de négocier quoi que ce soit, mais plutôt d’avoir une séance de discussion pédagogique. Et à cet effet, le Président sénégalais n’a pas fait dans la langue de bois. Car face aux putschistes, Macky Sall dit leur avoir tenu un langage qui ne fait l’objet d’aucune équivoque. Selon toujours Macky Sall, il a clairement mis en garde les putschistes sur les sanctions qu’ils encourent. Et rien ne serait écarté, en termes de sanctions. Car celles-ci pourraient même relever de sanctions ciblées. Allusion faite à la Cour pénale internationale, même si le Chef de l’Etat n’a pas cité nommément cette Juridiction.
 
 

Daouda THIAM, envoyé spécial de APPEL à Abuja

Mardi 22 Septembre 2015 - 15:04


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