Le président Mohamed Morsi tente de négocier face à la crise la plus importante depuis sont arrivée au pouvoir.
Mohamed Morsi doit rencontrer ce lundi des juges en colère, les membres du Conseil suprême de la magistrature, afin de calmer la fronde. Dimanche, l’Egypte a connu sa première grève nationale de magistrats, qu’ils soient juges assis ou membre du parquet. Une grève qui va dans le sens d’un durcissement.
Le Conseil suprême a proposé un compromis. Au lieu que toutes les décisions du président, passées et à venir, ne soient immunisées contre tout recours en justice, seules les décisions souveraines le seront. Le Front du salut national, réunissant les formations politiques anti-Morsi, refuse tout dialogue avant l’abrogation du fameux décret.
Les raisons de la négociation
Mohamed Morsi tente désormais de négocier pour plusieurs raisons. D'abord, la perte record de la bourse égyptienne, 30 milliards de livres en un jour. C'est l’équivalent des 5 milliards de dollars que l’Egypte cherche difficilement à emprunter au FMI. Deuxième raison : la recrudescence de la violence, avec des premiers morts parmi les manifestants. L'un est un Frère musulman qui a été tué dans le Delta, l’autre est opposé au président Morsi. Il est décédé après des jours d’agonie à l’hôpital.
Cette violence pourrait échapper à tout contrôle mardi puisque les Frères musulmans et les anti-Morsi projettent de grandes manifestations rivales dans toutes les grandes villes du pays. En attendant, le « sit-in » entamé vendredi soir par des protestataires laïcs et libéraux se poursuit sur la place Tahrir, où une trentaine de tentes ont été montées.
Source: RFI
Le Conseil suprême a proposé un compromis. Au lieu que toutes les décisions du président, passées et à venir, ne soient immunisées contre tout recours en justice, seules les décisions souveraines le seront. Le Front du salut national, réunissant les formations politiques anti-Morsi, refuse tout dialogue avant l’abrogation du fameux décret.
Les raisons de la négociation
Mohamed Morsi tente désormais de négocier pour plusieurs raisons. D'abord, la perte record de la bourse égyptienne, 30 milliards de livres en un jour. C'est l’équivalent des 5 milliards de dollars que l’Egypte cherche difficilement à emprunter au FMI. Deuxième raison : la recrudescence de la violence, avec des premiers morts parmi les manifestants. L'un est un Frère musulman qui a été tué dans le Delta, l’autre est opposé au président Morsi. Il est décédé après des jours d’agonie à l’hôpital.
Cette violence pourrait échapper à tout contrôle mardi puisque les Frères musulmans et les anti-Morsi projettent de grandes manifestations rivales dans toutes les grandes villes du pays. En attendant, le « sit-in » entamé vendredi soir par des protestataires laïcs et libéraux se poursuit sur la place Tahrir, où une trentaine de tentes ont été montées.
Source: RFI
Autres articles
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport
-
Congo-Brazzaville: le Premier ministre espère une levée du «travel ban» américain
-
RDC: une centaine militaires et policiers jugés pour «abandon de poste» après la prise d’Uvira par l’AFC/M23
-
Mali: Bamako accueille le deuxième sommet de la Confédération des États du Sahel
-
Soudan du Sud, Iran, Palestine: l’incroyable parcours de Stefano Cusin, coach des Comores, qui défie le Maroc




Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport


