Le chef de l'Etat Macky Sall a avoué de manière implicite ne pas avoir accordé la grâce présidentielle au trafiquant de faux médicaments Amadou Woury Diallo, le 3 avril dernier. Lors de son discours au lancement du Dialogue national, ce mardi 28 mai, le président de la République a laissé entendre qu'il ne pouvait accorder de grâce qu'une fois toutes les vois de recours épuisées par Dame justice. Ce qui n'est pas le cas pour Amadou Woury Diallo dont le dossier doit être jugé en appel.
« Ce n’est pas moi qui fais la justice. Ma clémence ne peut intervenir si une fois tous les voies de recours et procédures judiciaires sont écoulées. Parce que le président de la République a la possibilité, grâce aux dispositions de la constitution de gracier un détenu. Je peux même le gracier. L'Exécutif ne peut pas intervenir dans des choses judiciaires. Au moment où les juges, les avocats se penchent sur un dossier, si tous les voies de procédures sont épuisés, je peux gracier comme me le permet notre constitution », a déclaré le chef de l'Etat.
Pour rappel, le procès en appel de l’affaire des faux médicaments de Touba Bélél qui devait se dérouler le 20 mai dernier, a été encore renvoyé au 24 juin prochain. Les avocats de la partie civile avaient exigé lors de leur prise de parole, la présence du Guinéen Amadou Woury Diallo qui a été gracié, par on ne sait quelle magie, par le président de la République, Macky Sall. Le juge avait ainsi accédé à la demande des avocats et avait émis une citation à comparaître à Amadou Woury Diallo
« Ce n’est pas moi qui fais la justice. Ma clémence ne peut intervenir si une fois tous les voies de recours et procédures judiciaires sont écoulées. Parce que le président de la République a la possibilité, grâce aux dispositions de la constitution de gracier un détenu. Je peux même le gracier. L'Exécutif ne peut pas intervenir dans des choses judiciaires. Au moment où les juges, les avocats se penchent sur un dossier, si tous les voies de procédures sont épuisés, je peux gracier comme me le permet notre constitution », a déclaré le chef de l'Etat.
Pour rappel, le procès en appel de l’affaire des faux médicaments de Touba Bélél qui devait se dérouler le 20 mai dernier, a été encore renvoyé au 24 juin prochain. Les avocats de la partie civile avaient exigé lors de leur prise de parole, la présence du Guinéen Amadou Woury Diallo qui a été gracié, par on ne sait quelle magie, par le président de la République, Macky Sall. Le juge avait ainsi accédé à la demande des avocats et avait émis une citation à comparaître à Amadou Woury Diallo
Autres articles
-
Plan Diomaye pour la Casamance : le taux d’exécution du projet est de 46%, selon le comité de pilotage
-
Montrolland adopte un budget 2026 de près d’un milliard FCFA axé sur l’investissement et l’innovation
-
Affaire des fonds Covid : liberté provisoire accordée à Mouhamadou Bamba Amar
-
Extradition de Doro Gueye : «Le délibéré est suspendu» à cause d’un «dossier bâclé et mal ficelé», selon Madiambal
-
Gouvernance : le FDR accuse le régime d’aggraver la situation économique




Plan Diomaye pour la Casamance : le taux d’exécution du projet est de 46%, selon le comité de pilotage


