L’ancien procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Aliou Ndao, a exprimé son désaccord face aux nombreuses libérations sous caution dans le cadre de l’affaire des Fonds Force Covid-19. Élu député lors des dernières législatives, il estime que le mandat de dépôt devrait être obligatoire dans ce type de dossier, de même que la confiscation des biens.
Invité ce vendredi sur les ondes de la RFM, Aliou Ndao a dénoncé le fait que, sur une trentaine de personnes arrêtées, plusieurs aient été remises en liberté après le versement d’une caution financière. Selon lui, il est impératif de modifier la loi pour que toute personne poursuivie pour détournement de deniers publics soit automatiquement placée en détention, et que ses biens soient saisis.
« Si l’on veut éviter que de telles situations se reproduisent, il faut modifier la loi. Il ne faut plus se focaliser sur le remboursement des fonds détournés, mais plutôt laisser ces personnes en détention, tout en engageant des procédures de saisie de leurs comptes bancaires, de leurs immeubles, et de tous leurs biens », a déclaré l’ancien procureur de la CREI.
Aliou Ndao a également mis en garde contre le risque d’indignation populaire. Selon lui, si la loi n’est pas modifiée, les mêmes faits risquent de se répéter, ce qui pourrait choquer l’opinion publique.
« Les gens finiront par penser que ceux qui en ont les moyens peuvent échapper à la prison », a-t-il averti.
Invité ce vendredi sur les ondes de la RFM, Aliou Ndao a dénoncé le fait que, sur une trentaine de personnes arrêtées, plusieurs aient été remises en liberté après le versement d’une caution financière. Selon lui, il est impératif de modifier la loi pour que toute personne poursuivie pour détournement de deniers publics soit automatiquement placée en détention, et que ses biens soient saisis.
« Si l’on veut éviter que de telles situations se reproduisent, il faut modifier la loi. Il ne faut plus se focaliser sur le remboursement des fonds détournés, mais plutôt laisser ces personnes en détention, tout en engageant des procédures de saisie de leurs comptes bancaires, de leurs immeubles, et de tous leurs biens », a déclaré l’ancien procureur de la CREI.
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