Le 24 décembre 2007, un groupe de touristes est attaqué près d'Aleg dans le sud-est du pays : quatre d'entre eux, dont trois d'une même famille, sont tués froidement. Le cinquième survivra à ses blessures. Dans l'attaque, il a perdu ses deux fils, son frère et un ami.
A l'ouverture du procès en 2010, ils sont trois présentés comme coupables de l'assassinat et condamnés à la peine capitale : Sidi ould Sidna, Mohamed ould Chabarnou et Maarouf ould Haiba. Ce dernier est décédé au printemps dernier en détention.
A l'époque, les trois jeunes gens ont nié être les assassins des Français, mais revendiquaient avec fierté leur appartenance à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Leur avocat avait demandé l'acquittement, dénonçant le recours à la torture pour « extorquer les pseudo-aveux » de ses clients. Quatre ans plus tard, la cour d'appel confirme cette condamnation à la peine de mort pour les deux jeunes jihadistes.
Cependant, si la Mauritanie n’a toujours pas abrogé la peine de mort, elle n'est plus appliquée depuis plus de 25 ans. La dernière exécution remonte à 1987. Il s’agissait de trois officiers accusés de tentatives de coup d'Etat contre Maaouya ould Taya. Amnesty International fait remarquer que depuis, plusieurs peines capitales ont été commuées en peine d'emprisonnement à perpétuité.
-
Gabon: quelles suites après la remise des conclusions du dialogue national
-
Niger: le patron du quotidien «L’enquêteur» écroué pour «atteinte à la défense nationale»
-
Centrafrique: la Cour pénale spéciale lance un mandat d’arrêt contre François Bozizé
-
RDC : la Monusco cesse définitivement les opérations au Sud-Kivu
-
Mali: l'armée élimine un chef militaire du groupe État islamique au Sahel