François Hollande a tout fait pour reprendre la main, en tout cas, en fixant d'emblée un horizon pour le redressement. Deux ans, c'est le délai que le président de la République s'accorde pour que sa politique commence à produire des effets.
Tout en fixant un agenda à moyen terme pour le redressement, François Hollande a aussi voulu montrer qu'il ne perdait pas de temps, en affirmant : « j'accélère » dans la lutte contre le chômage - dont, espère-t-il, la courbe devrait s'inverser d'ici un an - et pour la compétitivité. François Hollande a promis que toutes les réformes importantes (les emplois d'avenir, les contrats de générations mais aussi la banque publique d'investissement) seraient engagées avant la fin de l'année, pour être mises en œuvre dès 2013.
Bien sûr, le président a dû s'expliquer sur la taxe à 75% pour les plus hauts revenus. Personne n'y échappera, au-delà d'un million d'euros de revenus annuels. Mais elle sera temporaire et disparaitra en 2014 si, comme le président de la République l'espère, le redressement est engagé malgré une croissance en berne. François Hollande a, en effet, indiqué que la prévision de croissance pour 2013 était révisée à 0,8%.
Malgré ce contexte, le chef de l'Etat maintient son objectif de réduction des déficits. Il a annoncé le montant des prélèvements nécessaires pour y parvenir : 10 milliards d'euros pour les entreprises, idem pour les ménages. Quant à l'Etat, il devra économiser la même somme. « Des mesures difficiles, douloureuses », a dit François Hollande, mais indispensables.
RFI
Tout en fixant un agenda à moyen terme pour le redressement, François Hollande a aussi voulu montrer qu'il ne perdait pas de temps, en affirmant : « j'accélère » dans la lutte contre le chômage - dont, espère-t-il, la courbe devrait s'inverser d'ici un an - et pour la compétitivité. François Hollande a promis que toutes les réformes importantes (les emplois d'avenir, les contrats de générations mais aussi la banque publique d'investissement) seraient engagées avant la fin de l'année, pour être mises en œuvre dès 2013.
Bien sûr, le président a dû s'expliquer sur la taxe à 75% pour les plus hauts revenus. Personne n'y échappera, au-delà d'un million d'euros de revenus annuels. Mais elle sera temporaire et disparaitra en 2014 si, comme le président de la République l'espère, le redressement est engagé malgré une croissance en berne. François Hollande a, en effet, indiqué que la prévision de croissance pour 2013 était révisée à 0,8%.
Malgré ce contexte, le chef de l'Etat maintient son objectif de réduction des déficits. Il a annoncé le montant des prélèvements nécessaires pour y parvenir : 10 milliards d'euros pour les entreprises, idem pour les ménages. Quant à l'Etat, il devra économiser la même somme. « Des mesures difficiles, douloureuses », a dit François Hollande, mais indispensables.
François Hollande, sur l'affaire Bernard Arnault « Il aurait dû bien mesurer ce que signifie demander une autre nationalité. Il vient de faire la correction qui s'imposait ». |
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