Le régime fiscal soutient l'innovation et aide au financement qui sont autant de piliers nécessaires à la mise en place et à la floraison du secteur privé. De ce fait, une discussion s'est ouverte sur comment faire pour faciliter la circulation des capitaux au sein de l'espace francophone, notamment la collecte et la mobilisation de l'épargne. Cette session se déroulait autour du thème : Comment libérer les ailes du secteur privé ?
Evelyne Tall, directrice générale Adjoint, Ecobank Sénégal, a suggéré de créer dans l'éducation cet esprit de prise de risque dans le système éducatif francophone. Elle a donné l'exemple du système anglophone plus porté sur les initiatives privées avec la création d'entreprises. On ne peut pas parler de circulation des biens et des capitaux si les personnes concernées, ne peuvent pas circuler. Ainsi, elle a donné l'exemple de l'espace UEMOA où il suffit simplement d'une carte d'identité pour circuler dans l'espace sans entrave. Selon elle, il faut que les entrepreneurs circulent, de la même manière, il faut aussi que les étudiants circulent pour pouvoir étudier.
Karim Baina, président Saoria Holding, EVP Swissport Maroc, a porté son intervention sur le développement du secteur du trafic aérien. Il a même fait allusion à un rapport qui établit qu'en Afrique un passager qui atterrit contribue à 20 % sur les travailleurs du tourisme alors que pour des pays comme les États unis, c'est une contribution de 4% seulement. Ce dernier de plaider pour qu'on puisse libérer les ailes des compagnies aériennes. Selon lui, il faut gagner l'indépendance aérienne comme on a gagné notre indépendance territoriale. En effet, 95 % des vols intercontinentaux avec l'Afrique sont gérés par les compagnies occidentales.
Revenant sur l'impact du « open-sky » (Ouverture du secteur aérien) sur la compagnie nationale au Maroc, Karima Baina, a soutenu que la compagnie publique "Royal Air Maroc" était un peu réticente sur la question, « mais finalement on s'est rendu compte qu'on évolue mieux dans la concurrence", souligne–t-il.
Evelyne Tall, directrice générale Adjoint, Ecobank Sénégal, a suggéré de créer dans l'éducation cet esprit de prise de risque dans le système éducatif francophone. Elle a donné l'exemple du système anglophone plus porté sur les initiatives privées avec la création d'entreprises. On ne peut pas parler de circulation des biens et des capitaux si les personnes concernées, ne peuvent pas circuler. Ainsi, elle a donné l'exemple de l'espace UEMOA où il suffit simplement d'une carte d'identité pour circuler dans l'espace sans entrave. Selon elle, il faut que les entrepreneurs circulent, de la même manière, il faut aussi que les étudiants circulent pour pouvoir étudier.
Karim Baina, président Saoria Holding, EVP Swissport Maroc, a porté son intervention sur le développement du secteur du trafic aérien. Il a même fait allusion à un rapport qui établit qu'en Afrique un passager qui atterrit contribue à 20 % sur les travailleurs du tourisme alors que pour des pays comme les États unis, c'est une contribution de 4% seulement. Ce dernier de plaider pour qu'on puisse libérer les ailes des compagnies aériennes. Selon lui, il faut gagner l'indépendance aérienne comme on a gagné notre indépendance territoriale. En effet, 95 % des vols intercontinentaux avec l'Afrique sont gérés par les compagnies occidentales.
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