En effet, le ministre de l’éducation gabonais aurait pris une décision pour mettre fin à une fraude courante depuis des années. Les élèves exclus d’un collège pour mauvais résultats s’inscrivaient toujours dans un autre établissement en classe supérieur contre des billets de banques. Au passage il falsifier acte de naissance et bulletin de note.
Selon marcel Libama est enseignant syndicaliste pour lui l’Etat gabonais est aussi coupable : « Les enfants ont raison et l’administration à tord. Nous pouvons pas admettre que c’est aujourd’hui à la veille du Bac que le ministre interdit aux enfants de passer l’examen parce qu’ils ont fraudé. Alors que chaque année les conseils de transfert des classes sont présidées par les agents venus du ministère de l’éducation national. Donc eux même ont jugés de la valider de ces dossiers ou pas »
Après 8 heures de détenus, les élèves sont libérés. Ils improviseront une marche pour dénoncer les brutalités policières dont ils ont été victimes.
Avant la tombée de la nuit les élèves se sont dispersés promettant d’intensifier les manifestations pour toucher le cœur de leur ministre.
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