Les hackers se sont félicités d'avoir paralysé 70 sites institutionnels gabonais. L'objectif est de punir le Gabon qu'ils considèrent comme une dictature. « Attaque surprise et massive contre le gouvernement du Gabon (...) Les dictateurs auraient dû s'attendre à nous ! », jubilent les Anonymous dans un tweet. « Nous ne pardonnons pas », ricanent-ils.
La réaction du Gabon ne s'est pas fait attendre. Dans un communiqué, l'Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) qui gère les réseaux informatiques du pays a reconnu que 60 des 102 sites institutionnels ont été victime de la cyber-attaque lancée depuis samedi. L'ANINF a indiqué que les sites attaqués sont désormais disponibles, mais seulement à partir du Gabon. Elle se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette attaque.
Les Anonymous avaient déjà lancé une opération au Gabon en 2013. C'était pour soutenir les ONG qui luttent contre les crimes rituels.
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