La Cour pénale internationale n'ouvrira pas d'enquête sur la crise postélectorale gabonaise de 2016, mais reste « très vigilante » face à une « éventuelle flambée de violence ».
Le régime gabonais se « réjouit » de la décision de la CPI, samedi 22 septembre. Le porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, qualifie la décision de « juste et courageuse », dans un communiqué. Le Gabon « réitère sa croyance en l'institution, au moment où elle est bousculée » par l’administration américaine, ajoute-t-il.
« Les conditions juridiques justifiant l'ouverture d'une enquête dans la situation en République gabonaise ne sont pas remplies », avait estimé la veille Fatou Bensouda.
La procureure de la CPI affirme qu’il n’y a pas de « base raisonnable qui permette de penser que les actes prétendument commis dans le contexte des violences post-électorales de 2016, que ce soit par des militants de l'opposition, ou par des forces de sécurité gabonaises, constituent des crimes contre l'Humanité, tel que défini dans le Statut de Rome ».
Les éléments recueillis par l’institution « ne permettent pas non plus d'établir que des crimes d'incitation au génocide aient pu être commis durant la campagne électorale ».
(Re)lire : Gabon, la mission de la CPI quitte Libreville après deux jours de travail
L'opposition, elle n'a pas encore officiellement réagi.
A la suite des violences qui ont émaillé les résultats controversés de la présidentielle, la CPI avait été saisie et par le pouvoir et par le leader de l'opposition Jean Ping, respectivement pour « incitation à commettre le crime de génocide » et pour « crimes contre l'humanité ».
Le régime gabonais se « réjouit » de la décision de la CPI, samedi 22 septembre. Le porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, qualifie la décision de « juste et courageuse », dans un communiqué. Le Gabon « réitère sa croyance en l'institution, au moment où elle est bousculée » par l’administration américaine, ajoute-t-il.
« Les conditions juridiques justifiant l'ouverture d'une enquête dans la situation en République gabonaise ne sont pas remplies », avait estimé la veille Fatou Bensouda.
La procureure de la CPI affirme qu’il n’y a pas de « base raisonnable qui permette de penser que les actes prétendument commis dans le contexte des violences post-électorales de 2016, que ce soit par des militants de l'opposition, ou par des forces de sécurité gabonaises, constituent des crimes contre l'Humanité, tel que défini dans le Statut de Rome ».
Les éléments recueillis par l’institution « ne permettent pas non plus d'établir que des crimes d'incitation au génocide aient pu être commis durant la campagne électorale ».
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L'opposition, elle n'a pas encore officiellement réagi.
A la suite des violences qui ont émaillé les résultats controversés de la présidentielle, la CPI avait été saisie et par le pouvoir et par le leader de l'opposition Jean Ping, respectivement pour « incitation à commettre le crime de génocide » et pour « crimes contre l'humanité ».
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