« Vous n’avez aucune pièce matérielle, que des témoignages », lance d’emblée Vincent Lurquin, l’avocat de Séraphin Twahirwa. Pour lui, c’est le « gros problème » du dossier du juge d’instruction, d’autant qu’il estime que certains témoins, comme les anciens miliciens qui ont fait de la prison au Rwanda, ont pu être influencés et que beaucoup d’autres ont seulement rapporté des on-dit.
« Les accusations sont énormes à l'encontre de mon client et il faut encore avoir des témoins qui soient des témoins oculaires. Il faut aussi avoir d’autres preuves matérielles que l'on aurait pu avoir et - c'est la critique que je fais - qu'on n'a pas voulu avoir », estime-t-il.
Les lenteurs de l'instruction
Il questionne également les lenteurs de l’instruction face à son client, décrit comme suspect de « crime contre l’humanité » dès 2007 par les services de l’immigration belge, mais seulement arrêté en 2020.
Sur les accusations de viols contre Séraphin Twahirwa et les miliciens sous ses ordres, c’est sa collègue, Juliette Lurquin, qui prend la parole. « Je ne vous demanderai jamais de ne pas croire une femme qui vient témoigner d’un viol, dit-elle aux jurés mais l’identité et la culpabilité de l’agresseur doivent être établies », ajoute-t-elle, soulignant des témoignages contradictoires, comme celui de la femme de Séraphin Twahirwa, qui a retiré ses accusations de viol lors de son audition devant la Cour.
« Les accusations sont énormes à l'encontre de mon client et il faut encore avoir des témoins qui soient des témoins oculaires. Il faut aussi avoir d’autres preuves matérielles que l'on aurait pu avoir et - c'est la critique que je fais - qu'on n'a pas voulu avoir », estime-t-il.
Les lenteurs de l'instruction
Il questionne également les lenteurs de l’instruction face à son client, décrit comme suspect de « crime contre l’humanité » dès 2007 par les services de l’immigration belge, mais seulement arrêté en 2020.
Sur les accusations de viols contre Séraphin Twahirwa et les miliciens sous ses ordres, c’est sa collègue, Juliette Lurquin, qui prend la parole. « Je ne vous demanderai jamais de ne pas croire une femme qui vient témoigner d’un viol, dit-elle aux jurés mais l’identité et la culpabilité de l’agresseur doivent être établies », ajoute-t-elle, soulignant des témoignages contradictoires, comme celui de la femme de Séraphin Twahirwa, qui a retiré ses accusations de viol lors de son audition devant la Cour.
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