Réunis ce lundi à l’Assemblée nationale, parlementaires, membres de la société civile et représentants du secteur extractif ont pris part à un atelier de présentation des résultats du rapport ITIE 2023 et du premier semestre 2024. À cette occasion, le président du Comité national ITIE Sénégal, M. Thialy Faye, a appelé à une mobilisation renforcée autour de la transparence dans la gestion des ressources naturelles du pays.
« Depuis l’adhésion du Sénégal à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives en 2013, notre pays n’a cessé de renforcer son engagement en faveur d’une gestion rigoureuse, équitable et transparente de ses ressources naturelles », a rappelé M. Faye en ouverture.
Le Sénégal s’apprête à faire face à sa troisième validation par l’ITIE, prévue en juin 2025, cette fois selon la nouvelle Norme ITIE 2023. Une étape décisive pour le pays, selon M. Faye, car cette norme « plus ambitieuse » introduit de nouvelles exigences en matière de lutte contre la corruption, de divulgation des propriétaires réels et d’intégration des enjeux liés à la transition énergétique.
Pour le président du Comité national, le choix de tenir cet atelier dans l’enceinte parlementaire n’est pas anodin : « Les parlementaires sont les garants du contrôle démocratique. Votre rôle est central pour suivre, orienter et questionner les politiques publiques liées au secteur extractif. »
Le rapport présenté met en avant plusieurs avancées, notamment « une amélioration notable du niveau de divulgation des revenus extractifs », des « efforts accrus de participation de la société civile », ainsi que des progrès dans la prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux. M. Faye a salué en particulier les initiatives de terrain comme « la visite récente à Diogo auprès des communautés riveraines de GCO ».
Mais des défis demeurent. « Le rapport souligne également des points de vigilance », a-t-il averti. Parmi eux, des « insuffisances dans la communication et le suivi des plans de réinstallation et de réhabilitation environnementale », des « écarts de perception entre les entreprises et les populations » sur les indemnisations, ainsi que « le besoin pressant de cadres de dialogue permanents » pour prévenir les tensions.
Pour M. Thialy Faye, « l’enjeu du secteur extractif n’est pas seulement économique, il est social, environnemental, et générationnel ». Il a exhorté les parlementaires à « s’approprier les données, à questionner les pratiques, et surtout à porter la voix des citoyens dans toutes les décisions qui concernent nos ressources extractives ».
En conclusion, il a réaffirmé l’engagement du Comité national ITIE à collaborer avec tous les acteurs, soulignant que « c’est ensemble : institutions, société civile, entreprises, communautés, que nous pourrons consolider les acquis et élever encore notre niveau de transparence et de gouvernance, à la hauteur des attentes du peuple sénégalais ».
« Depuis l’adhésion du Sénégal à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives en 2013, notre pays n’a cessé de renforcer son engagement en faveur d’une gestion rigoureuse, équitable et transparente de ses ressources naturelles », a rappelé M. Faye en ouverture.
Le Sénégal s’apprête à faire face à sa troisième validation par l’ITIE, prévue en juin 2025, cette fois selon la nouvelle Norme ITIE 2023. Une étape décisive pour le pays, selon M. Faye, car cette norme « plus ambitieuse » introduit de nouvelles exigences en matière de lutte contre la corruption, de divulgation des propriétaires réels et d’intégration des enjeux liés à la transition énergétique.
Pour le président du Comité national, le choix de tenir cet atelier dans l’enceinte parlementaire n’est pas anodin : « Les parlementaires sont les garants du contrôle démocratique. Votre rôle est central pour suivre, orienter et questionner les politiques publiques liées au secteur extractif. »
Le rapport présenté met en avant plusieurs avancées, notamment « une amélioration notable du niveau de divulgation des revenus extractifs », des « efforts accrus de participation de la société civile », ainsi que des progrès dans la prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux. M. Faye a salué en particulier les initiatives de terrain comme « la visite récente à Diogo auprès des communautés riveraines de GCO ».
Mais des défis demeurent. « Le rapport souligne également des points de vigilance », a-t-il averti. Parmi eux, des « insuffisances dans la communication et le suivi des plans de réinstallation et de réhabilitation environnementale », des « écarts de perception entre les entreprises et les populations » sur les indemnisations, ainsi que « le besoin pressant de cadres de dialogue permanents » pour prévenir les tensions.
Pour M. Thialy Faye, « l’enjeu du secteur extractif n’est pas seulement économique, il est social, environnemental, et générationnel ». Il a exhorté les parlementaires à « s’approprier les données, à questionner les pratiques, et surtout à porter la voix des citoyens dans toutes les décisions qui concernent nos ressources extractives ».
En conclusion, il a réaffirmé l’engagement du Comité national ITIE à collaborer avec tous les acteurs, soulignant que « c’est ensemble : institutions, société civile, entreprises, communautés, que nous pourrons consolider les acquis et élever encore notre niveau de transparence et de gouvernance, à la hauteur des attentes du peuple sénégalais ».
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