Une plainte a été déposée contre le gouvernement pour dénoncer les expulsions des ressortissants étrangers impliqués dans l’orpaillage illégal. Elle l’a été par une organisation de la société civile qui estime que la politique adoptée en avril par les autorités permet aux orpailleurs étrangers, majoritairement chinois, d’échapper à la justice ghanéenne. Un deux-poids deux mesures de plus en plus critiqué au Ghana.
« L'expulsion de ressortissants étrangers arrêtés pour s'être livrés à des activités minières illégales sans faire l'objet de poursuites constitue une violation de la loi en vigueur ». C’est par cette revendication que débute la plainte déposée ce lundi par l’organisation de société civile Democracy Hub.
L’objectif : contester la politique adoptée en avril par les autorités. « Le ministre de l’Intérieur a annoncé que les ressortissants chinois impliqués ont pu compromettre notre système judiciaire, en corrompant des officiers de polices et des juges. Si telle est la situation, il nous faut réformer notre système de justice criminelle, au lieu d’opter pour l’expulsion de ces ressortissants étrangers », selon Oliver Barker-Vormawor, l’avocat à l’origine de cette action.
Il craint également que seuls les ressortissants chinois soient en réalité visés par ces expulsions, afin de leur permettre d’échapper à la justice ghanéenne. « Nous pensons que les citoyens de la Cédéao qui ont été impliqués n’ont pas été expulsés et continuent d’être jugés. Cela soulève de sérieuses inquiétudes sur le fait que cette directive, en expulsant seulement les ressortissants chinois, vise à ne pas déranger les relations avec la Chine », ajoute-t-il.
Ainsi, le Democracy Hub demande la publication des accords éventuels passé avec la Chine, la liste complète des étrangers expulsés et la preuve que ces orpailleurs sont bel et bien jugés dans leur pays d’origine.
« L'expulsion de ressortissants étrangers arrêtés pour s'être livrés à des activités minières illégales sans faire l'objet de poursuites constitue une violation de la loi en vigueur ». C’est par cette revendication que débute la plainte déposée ce lundi par l’organisation de société civile Democracy Hub.
L’objectif : contester la politique adoptée en avril par les autorités. « Le ministre de l’Intérieur a annoncé que les ressortissants chinois impliqués ont pu compromettre notre système judiciaire, en corrompant des officiers de polices et des juges. Si telle est la situation, il nous faut réformer notre système de justice criminelle, au lieu d’opter pour l’expulsion de ces ressortissants étrangers », selon Oliver Barker-Vormawor, l’avocat à l’origine de cette action.
Il craint également que seuls les ressortissants chinois soient en réalité visés par ces expulsions, afin de leur permettre d’échapper à la justice ghanéenne. « Nous pensons que les citoyens de la Cédéao qui ont été impliqués n’ont pas été expulsés et continuent d’être jugés. Cela soulève de sérieuses inquiétudes sur le fait que cette directive, en expulsant seulement les ressortissants chinois, vise à ne pas déranger les relations avec la Chine », ajoute-t-il.
Ainsi, le Democracy Hub demande la publication des accords éventuels passé avec la Chine, la liste complète des étrangers expulsés et la preuve que ces orpailleurs sont bel et bien jugés dans leur pays d’origine.
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