« Ce monument a été inauguré le 3 janvier 1924 en témoignage de reconnaissance envers les enfants d’adoption de la France, morts en combattant pour la liberté et la civilisation. Merci. » Au centre de la place de la Liberté, un habitant du quartier de Bamako Coura lit la plaque au dos du monument.
Mais tous les Bamakois ne connaissent pas sa signification. Nombreux pensent que sont représentés non pas des tirailleurs, mais des sofas, des combattants de Samory Touré, résistant à la colonisation française.
« Nous nous acquittons d’une obligation de mémoire et d’un devoir de reconnaissance. Ce jour a donc une portée universelle, ainsi qu’il commémore le fait que nous avons été solidaires de la destinée d’autres peuples, avant de recevoir en retour un soutien similaire », a déclaré le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga pendant la cérémonie de célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale.
De Verdun à l'opération française Serval lancée au Mali en 2013, Joël Meyer, l'ambassadeur de France, insiste sur l'histoire commune qui lie les deux pays. Il s'agit aussi de ne pas oublier ces combattants et ces tirailleurs maliens : « Faire une pédagogie autour de sacrifices de ces soldats, qui ont été enrôlés de force, il faut le dire, et qui ont sacrifié leur vie pour l’Europe. »
Selon les estimations, ils étaient environ 180 000 Africains à participer à la Grande Guerre.
Mais tous les Bamakois ne connaissent pas sa signification. Nombreux pensent que sont représentés non pas des tirailleurs, mais des sofas, des combattants de Samory Touré, résistant à la colonisation française.
« Nous nous acquittons d’une obligation de mémoire et d’un devoir de reconnaissance. Ce jour a donc une portée universelle, ainsi qu’il commémore le fait que nous avons été solidaires de la destinée d’autres peuples, avant de recevoir en retour un soutien similaire », a déclaré le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga pendant la cérémonie de célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale.
De Verdun à l'opération française Serval lancée au Mali en 2013, Joël Meyer, l'ambassadeur de France, insiste sur l'histoire commune qui lie les deux pays. Il s'agit aussi de ne pas oublier ces combattants et ces tirailleurs maliens : « Faire une pédagogie autour de sacrifices de ces soldats, qui ont été enrôlés de force, il faut le dire, et qui ont sacrifié leur vie pour l’Europe. »
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