Par centaines dans plusieurs quartiers de la capitale, les jeunes scolaires sont descendus dans les rues, scandant des slogans hostiles au président guinéen et à son régime. Dans les rues de Kaloum, le quartier administratif et des affaires, ils étaient nombreux à arpenter les rues - sous le regard intéressé de la population - jusqu’à quelques pas du palais présidentiel et ensuite devant la primature, siège du gouvernement. Tout un symbole.
Dans leur furie, ils ont décroché sur leur passage tous les portraits du chef de l’Etat qu’ils ont traînés par terre. Dans la grande banlieue-dortoir de Conakry, les élèves ont régné en maître toute la journée. Et le peu d’écoles qui avaient repris les cours ont été visitées par les manifestants qui ont exigé leur solidarité dans le mouvement. Au Palais du peuple, siège de l’Assemblée nationale, ce sont les députés qui ont été surpris par un rassemblement des jeunes scolaires parce qu’ils avaient appris que le ministre de l’Education nationale, Ibrahima Kalil Konaté devait défendre son budget devant les élus du peuple.
Face au ministre, un député de la mouvance présidentielle, vexé, n’a pu contenir sa colère. Il a déclaré : « La grève des enseignants est illégale. Aboubacar Soumah, le leader des grévistes est illégal, donc il faut rétablir à tout prix l’ordre public et l’autorité de l’Etat, quitte à massacrer la population ».
Dans leur furie, ils ont décroché sur leur passage tous les portraits du chef de l’Etat qu’ils ont traînés par terre. Dans la grande banlieue-dortoir de Conakry, les élèves ont régné en maître toute la journée. Et le peu d’écoles qui avaient repris les cours ont été visitées par les manifestants qui ont exigé leur solidarité dans le mouvement. Au Palais du peuple, siège de l’Assemblée nationale, ce sont les députés qui ont été surpris par un rassemblement des jeunes scolaires parce qu’ils avaient appris que le ministre de l’Education nationale, Ibrahima Kalil Konaté devait défendre son budget devant les élus du peuple.
Face au ministre, un député de la mouvance présidentielle, vexé, n’a pu contenir sa colère. Il a déclaré : « La grève des enseignants est illégale. Aboubacar Soumah, le leader des grévistes est illégal, donc il faut rétablir à tout prix l’ordre public et l’autorité de l’Etat, quitte à massacrer la population ».
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