Pour les États-Unis, la proposition polonaise n’est pas tenable, car elle susciterait de sérieuses préoccupations pour l’ensemble de l’Otan. Washington se dit prêt à continuer ses consultations avec la Pologne après avoir manifesté sa « surprise » devant la décision polonaise, rapporte notre correspondante à Varsovie, Sarah Bakaloglou.
Dans un communiqué – assez succinct – publié mardi 8 mars dans la soirée, la Pologne indiquait être prête à mettre tous ses avions de chasse MIG-29 à disposition des États-Unis. Elle incitait d’ailleurs les autres pays de l’Otan à en faire de même. En échange, la Pologne demandait à Washington de lui fournir d’autres avions pour remplacer ses MIG-29 : des F16, selon les médias américains.
Mais pour les États-Unis, la décision de livrer ces avions polonais à l’Ukraine revient au gouvernement polonais. Ce week-end, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, en visite dans le pays, avait dit que les États-Unis travaillaient activement à un accord avec la Pologne pour que celle-ci envoie ses avions – directement – à l’Ukraine en échange d’avions américains.
Mais Varsovie, qui a remis la responsabilité dans les mains de Washington avec son annonce de mardi, veut que la décision soit collective pour ne pas s’impliquer directement dans le conflit. Le Premier ministre Mateusz Morawiecki l’a rappelé : « La Pologne n’est pas partie à cette guerre. C'est pourquoi toute décision de livrer des armes offensives doit être prise par l’Otan toute entière. Nous ne sommes pas prêts à faire quoi que ce soit tout seul. »
Dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté, mercredi 9 mars, les Occidentaux à trancher la question des MIG-29 sans tarder. « Prenez une décision au plus vite, envoyez-nous des avions ! », a-t-il clamé, appelant à « traiter immédiatement » la proposition de Varsovie. La vice-présidente américaine Kamala Harris aura des entretiens jeudi 10 mars à Varsovie pour tenter de trouver une issue à la crise, de résoudre les difficultés logistiques et de répondre aux multiples appels à l'aide du président ukrainien pour sécuriser son espace aérien.
Dans un communiqué – assez succinct – publié mardi 8 mars dans la soirée, la Pologne indiquait être prête à mettre tous ses avions de chasse MIG-29 à disposition des États-Unis. Elle incitait d’ailleurs les autres pays de l’Otan à en faire de même. En échange, la Pologne demandait à Washington de lui fournir d’autres avions pour remplacer ses MIG-29 : des F16, selon les médias américains.
Mais pour les États-Unis, la décision de livrer ces avions polonais à l’Ukraine revient au gouvernement polonais. Ce week-end, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, en visite dans le pays, avait dit que les États-Unis travaillaient activement à un accord avec la Pologne pour que celle-ci envoie ses avions – directement – à l’Ukraine en échange d’avions américains.
Mais Varsovie, qui a remis la responsabilité dans les mains de Washington avec son annonce de mardi, veut que la décision soit collective pour ne pas s’impliquer directement dans le conflit. Le Premier ministre Mateusz Morawiecki l’a rappelé : « La Pologne n’est pas partie à cette guerre. C'est pourquoi toute décision de livrer des armes offensives doit être prise par l’Otan toute entière. Nous ne sommes pas prêts à faire quoi que ce soit tout seul. »
Dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté, mercredi 9 mars, les Occidentaux à trancher la question des MIG-29 sans tarder. « Prenez une décision au plus vite, envoyez-nous des avions ! », a-t-il clamé, appelant à « traiter immédiatement » la proposition de Varsovie. La vice-présidente américaine Kamala Harris aura des entretiens jeudi 10 mars à Varsovie pour tenter de trouver une issue à la crise, de résoudre les difficultés logistiques et de répondre aux multiples appels à l'aide du président ukrainien pour sécuriser son espace aérien.
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