Pratiqué depuis le début de l’invasion, le couvre-feu permet de chasser les groupes infiltrés ou les collaborateurs et à éviter que des habitants se trouvent sous les tirs. Et Mykolaïv est sous un feu constant, explique Tatiana Kozac, journaliste pour le média en ligne Graty, spécialisé sur les sujets de justice.
« Ces sont surtout des frappes indiscriminées, d’après ce que je comprends, mais ils essaient bien sûr de cibler des positions militaires. C’est pour ça que le renseignement et la police traquent les citoyens qui aident les Russes, c’est un sujet pour la sécurité. »
Le ministère de l’Intérieur annonçait il y a quelques jours qu’environ mille personnes étaient devant la justice pour collaboration. « Il y a un cas, à Lutsk - l’aéroport a été frappé au premier jour de l’invasion - et un homme a avoué avoir donné la position de l’aéroport militaire à un agent du FSB, le renseignement russe. Il y a un certain nombre de procès en cours, par exemple le cas d'une directrice d'école de Kiev, accusée de donner des informations, elle a fait ça en mars », raconte Tatiana Kozac.
Une prime pour débusquer les indicateurs
L’attaque de la gare de Kramatorsk, et d’autres, auraient été facilitées de la même manière. « Au début de l’invasion, poursuit la journaliste, tout le monde cherchait les collaborateurs, on a frôlé la paranoïa, quand par exemple des gens faisaient des marques dans la rue… La police a attrapé quelques personnes, elles ont été condamnées ; parfois leur raison d’agir était très simple, elles agissaient pour de l’argent. Mais certaines bien sûr agissent par idéologie. »
Le climat n’est plus aussi tendu qu’au printemps, constate Tatiana Kozac, mais le gouverneur de Kramatorsk a promis en juillet une prime de 100 euros pour aider à débusquer les indicateurs. « Il y a des contrôles plus approfondis dans les gares mais moins de barrages. Le milliardaire des céréales Oleski Vadatoursky a été tué dans un bombardement récent à Mykolaïv et une version des faits dit qu'il était visé personnellement, même si pour l'instant ce n'est pas prouvé. Mais on peut comprendre le fait qu'il faille chasser les collaborateurs en ce moment. »
« Ces sont surtout des frappes indiscriminées, d’après ce que je comprends, mais ils essaient bien sûr de cibler des positions militaires. C’est pour ça que le renseignement et la police traquent les citoyens qui aident les Russes, c’est un sujet pour la sécurité. »
Le ministère de l’Intérieur annonçait il y a quelques jours qu’environ mille personnes étaient devant la justice pour collaboration. « Il y a un cas, à Lutsk - l’aéroport a été frappé au premier jour de l’invasion - et un homme a avoué avoir donné la position de l’aéroport militaire à un agent du FSB, le renseignement russe. Il y a un certain nombre de procès en cours, par exemple le cas d'une directrice d'école de Kiev, accusée de donner des informations, elle a fait ça en mars », raconte Tatiana Kozac.
Une prime pour débusquer les indicateurs
L’attaque de la gare de Kramatorsk, et d’autres, auraient été facilitées de la même manière. « Au début de l’invasion, poursuit la journaliste, tout le monde cherchait les collaborateurs, on a frôlé la paranoïa, quand par exemple des gens faisaient des marques dans la rue… La police a attrapé quelques personnes, elles ont été condamnées ; parfois leur raison d’agir était très simple, elles agissaient pour de l’argent. Mais certaines bien sûr agissent par idéologie. »
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