A l'instar d'autres personnalités politiques africaines venues ces derniers jours à Conakry (Jean Ping, Amadou Toumani Touré, Blaise Compaoré et Abdoulaye Wade), Ellen Johnson Sirleaf et Ernest Baï Koroma n'ont pas caché à leurs interlocuteurs leurs préoccupations avant la tenue du second tour de l'élection présidentielle.
Il faut dire que ces deux chefs d'Etat sont concernés au plus haut point. Un dérapage du processus électoral en Guinée aurait inévitablement des répercussions sur leurs pays toujours fragiles.
Actuellement si la campagne est en sommeil et les joutes oratoires se sont calmées du fait du ramadan, la guerre psychologique entre les deux finalistes n'a pas cessé. La bataille entre les deux camps se focalise en ce moment autour d'une question : faut-il laisser à la seule commission électorale, CENI, l'organisation du second tour ?
Si la CENI est déja passablement divisée entre les partisans des deux candidats, le camp de Cellou Dalein Diallo estime qu'il ne faut pas toucher à ses prérogatives alors que celui d'Alpha Condé milite pour une implication plus forte du ministère de l'Administration du territoire et des affaires politiques dans le processus électoral.
Selon nos informations, le candidat du RPG, Rassemblement du peuple de Guinée, serait soutenu dans sa démarche par le Premier ministre Jean Marie Doré. Pour l'entourage d'Alpha Condé, la CENI pencherait en faveur de Cellou Dalein Diallo mais surtout elle n'aurait pas les moyens logistiques d'organiser convenablement ce second tour. Un manque de moyen dû en partie à l'absence de décaissement du gouvernement.
Il faut dire que ces deux chefs d'Etat sont concernés au plus haut point. Un dérapage du processus électoral en Guinée aurait inévitablement des répercussions sur leurs pays toujours fragiles.
Actuellement si la campagne est en sommeil et les joutes oratoires se sont calmées du fait du ramadan, la guerre psychologique entre les deux finalistes n'a pas cessé. La bataille entre les deux camps se focalise en ce moment autour d'une question : faut-il laisser à la seule commission électorale, CENI, l'organisation du second tour ?
Si la CENI est déja passablement divisée entre les partisans des deux candidats, le camp de Cellou Dalein Diallo estime qu'il ne faut pas toucher à ses prérogatives alors que celui d'Alpha Condé milite pour une implication plus forte du ministère de l'Administration du territoire et des affaires politiques dans le processus électoral.
Selon nos informations, le candidat du RPG, Rassemblement du peuple de Guinée, serait soutenu dans sa démarche par le Premier ministre Jean Marie Doré. Pour l'entourage d'Alpha Condé, la CENI pencherait en faveur de Cellou Dalein Diallo mais surtout elle n'aurait pas les moyens logistiques d'organiser convenablement ce second tour. Un manque de moyen dû en partie à l'absence de décaissement du gouvernement.
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