Tout part d'une arrestation musclée de jeunes Koniakés, pris pour des voleurs par les gardiens de nuit d’une station service dans la localité de Koulé. Ils les ligotent avant de les passer à tabac, l’un des jeunes meurt à l’hopital de Nzérékoré. L'affaire met le feu au poudre.
Aussitôt la nouvelle répandue dans la sous-préfecture de Koulé, le village natal du capitaine Dadis Camara (leader de la junte militaire qui avait pris le pouvoir en 2008), les allogènes Koniakés décident de laver l’affront.
Bilan des affrontements sur place : une vingtaine de blessés et des dégâts matériels importants. La nouvelle gagne vite la capitale régionale de Nzérékoré, qui enregistre à son tour une ébullition rarement vue dans cette ville, la deuxième de Guinée en termes de population.
Le comble des tensions survient lors de l’attaque, suivie de l’incendie, du domicile du patriarche et guide spirituel de la communauté guerzé, Azaly Zogbélémou, qui a été bléssé et dont le véhicule a été calciné. Un bilan provisoire fait état de cinq morts dont quatre brûlés vifs (beaucoup plus selon d’autres sources), de concessions entières parties en fumée et d’au moins 60 blessés.
Source: RFI
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC




Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


