Notre pays souffre de maux qui constituent un frein à son développement sur tous les plans: par exemple le pèlerinage à la Mecque qui est l'un des piliers de l’islam, se déroule chaque année dans des conditions extrêmement difficiles du fait de sa politisation.
La commission sénégalaise pour le pèlerinage est composée de personnes dont la plupart sont loin de réunir les conditions qui leur permettraient de remplir pleinement la mission qui leur est assignée. Ceci du fait qu'elles n'ont aucune maîtrise de la langue arabe qui est fondamentale pour communiquer avec les saoudiens. Et aussi parce qu'elles n'ont presque aucune connaissance des préceptes de l'islam concernant le pèlerinage, et ignorent tout du milieu pour servir de guide aux pèlerins.
Et donc comment ces gens sont engagés au détriment des jeunes sénégalais qui ont fait leurs études en Arabie saoudite, et qui maîtrisent la langue, les préceptes et le milieu, et qui n'attendent que d'être appelés à servir leur pays et à aider leur compatriotes, victimes du népotisme et du clientélisme politique qui gangrènent notre société et affectent sensiblement l'organisation du pèlerinage.
Il est temps que les sénégalais apprennent à mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Et pour la commission du pèlerinage à la Mecque les hommes qu'il faut ne sont que ces arabophones, et notre pays gagnerait beaucoup s'il arrêtait de les marginaliser. Et sur ce, j'insiste je persiste et je signe.
Oustaz Bassirou DIA
Professeur d'arabe au lycée de kelle
Email:bassiroudia53@yahoo.fr
La commission sénégalaise pour le pèlerinage est composée de personnes dont la plupart sont loin de réunir les conditions qui leur permettraient de remplir pleinement la mission qui leur est assignée. Ceci du fait qu'elles n'ont aucune maîtrise de la langue arabe qui est fondamentale pour communiquer avec les saoudiens. Et aussi parce qu'elles n'ont presque aucune connaissance des préceptes de l'islam concernant le pèlerinage, et ignorent tout du milieu pour servir de guide aux pèlerins.
Et donc comment ces gens sont engagés au détriment des jeunes sénégalais qui ont fait leurs études en Arabie saoudite, et qui maîtrisent la langue, les préceptes et le milieu, et qui n'attendent que d'être appelés à servir leur pays et à aider leur compatriotes, victimes du népotisme et du clientélisme politique qui gangrènent notre société et affectent sensiblement l'organisation du pèlerinage.
Il est temps que les sénégalais apprennent à mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Et pour la commission du pèlerinage à la Mecque les hommes qu'il faut ne sont que ces arabophones, et notre pays gagnerait beaucoup s'il arrêtait de les marginaliser. Et sur ce, j'insiste je persiste et je signe.
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