L’avocat de l’ancienne ministre des Mines Sophie Gladima, est sorti de son silence après l’incarcération de sa cliente. Me Michel Basse affirme que cette dernière n’a rien à se reprocher et qu’elle a volontairement choisi de ne pas verser le cautionnement de 193 millions FCFA, faute de moyens, mais surtout par principe, en affirmant son innocence.
« Madame Sophie Gladima a répondu au mandat de comparution qui lui a été adressé par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Elle est allée répondre en ayant au préalable eu connaissance des reproches qui sont formulées contre elle et principalement le délit de détournement de deniers publics à l’issue de la séance un mandat de dépôt a été décerné contre elle », a déclaré Me Basse sur la RFM.
Selon lui, le montant en cause est de 193 millions 70 mille FCFA dans le cadre de deux marchés qui ont été attribués à partir des subventions des Fonds Covid.
« Lorsqu’on parle de détournement de deniers publics, le cautionnement est un gage qui n’est pas forcement suffisant mais qui est un gage de bénéfice de liberté. Son choix qu’elle a assumé dont on a échangé, c’est de refuser de cautionner et d’affirmer son innocence. C’est par principe », a fait savoir Michel Basse.
L’avocat précise que Sophie Gladima a mis en avant ses valeurs éthiques. « Elle a clairement fait comprendre à son conseil et à sa famille et très respectueusement aux membres de la commission qu’elle n’a rien à se reprocher qu’elle n’a pas touché un franc de l’Etat, qu’elle commis aucun délit et qu’elle ne peut pas rester dans une logique de cautionnement parce qu’elle n’a rien à se reprocher. Mais aussi qu’elle n’en a pas les moyens ».
Poursuivant, Michel Basse souligne que Sophie Gladima a déclaré et dit qu’elle s’est toujours suffit de son salaire de ministre. « Elle n’a pas aujourd’hui les moyens de cautionner parce qu’elle n’a eu que son salaire et ses revenus licites et légaux. Elle n’a pas voulu que sa famille et ses proches se mobilisent par solidarité pour apporter ce cautionnement-là », a-t-il confié.
L’avocat a précisé que Sophie Gladima était consciente du risque d’un mandat de dépôt.
« Donc, c’est un choix, et elle est allée répondre à la Commission en connaissance de cause en sachant que derrière, c’est un mandat qui allait être décerné contre elle. Sophie Gladima avait bien conscience du risque auquel était exposé, elle a assumé », a expliqué Me Michel Basse.
« Madame Sophie Gladima a répondu au mandat de comparution qui lui a été adressé par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Elle est allée répondre en ayant au préalable eu connaissance des reproches qui sont formulées contre elle et principalement le délit de détournement de deniers publics à l’issue de la séance un mandat de dépôt a été décerné contre elle », a déclaré Me Basse sur la RFM.
Selon lui, le montant en cause est de 193 millions 70 mille FCFA dans le cadre de deux marchés qui ont été attribués à partir des subventions des Fonds Covid.
« Lorsqu’on parle de détournement de deniers publics, le cautionnement est un gage qui n’est pas forcement suffisant mais qui est un gage de bénéfice de liberté. Son choix qu’elle a assumé dont on a échangé, c’est de refuser de cautionner et d’affirmer son innocence. C’est par principe », a fait savoir Michel Basse.
L’avocat précise que Sophie Gladima a mis en avant ses valeurs éthiques. « Elle a clairement fait comprendre à son conseil et à sa famille et très respectueusement aux membres de la commission qu’elle n’a rien à se reprocher qu’elle n’a pas touché un franc de l’Etat, qu’elle commis aucun délit et qu’elle ne peut pas rester dans une logique de cautionnement parce qu’elle n’a rien à se reprocher. Mais aussi qu’elle n’en a pas les moyens ».
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