Il est 5 heures (TU) ; après avoir passé dix heures dans les airs, les passagers du vol ET-702 au départ d'Addis Abeba, se posent enfin à Genève, à un peu plus de 700 kilomètres de Rome, leur destination d'origine.
Ils ont passé les dernières heures de vol escortés par des avions de chasse. Puisque, en effet, un pirate de l'air avait pris les commandes de l'appareil. Il avait profité que le commandant de bord s'accorde un moment de soulagement aux cabinets pour prendre sa place dans le cockpit et s'y enfermer.
Copilote... et pirate de l'air
L'opération a été facilitée par le fait que le pirate de l'air n'était autre que le copilote de l'avion. Celui-ci a aussitôt enclenché l'alerte de détournement et pris contact avec la tour de contrôle pour expliquer son geste.
Il se « sentait menacé » dans son pays, l'Ethiopie, et voulait demander l'asile politique à la Suisse. Pas sûr, cependant, que sa démarche puisse aboutir puisque l'homme a été appréhendé à sa descente de l'avion.
Il doit maintenant être auditionné par la police et la justice pour une infraction qualifiée de « prise d'otage » et pour laquelle il risque jusqu'à vingt ans de prison.
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