
Les statistiques liées à ce « scrutin » ne sauraient être plus simples : un seul tour, un seul bureau de vote et surtout un seul candidat. John Lee, policier de carrière, ancien ministre de la Sécurité, a été désigné volontaire il y a à peine un mois. Cet homme issu de la classe ouvrière, qui a commencé sa carrière au bas de l'échelle comme simple policier en uniforme, sera le premier dirigeant de Hong Kong issu du milieu des forces de sécurité.
Il était le chef de la sécurité de Hong Kong au moment des gigantesques manifestations pro-démocratie de 2019. Il a, à ce titre, supervisé la répression de la contestation ainsi que la sévère reprise en main politique qui a suivi. Cela lui vaut de figurer sur une liste de personnalités chinoises et hongkongaises sanctionnées par les États-Unis. Mais cela lui a aussi permis de gagner la confiance de Pékin, qui a souvent soupçonné les élites de Hong Kong de manque de loyauté ou d'incompétence.
« Joyeux Noël »
L’élection a été vite pliée dimanche matin. Le résultat devrait réjouir Pékin : 98% des membres du comité électoral ont voté, à 99,4% pour John Lee. Mais pour les Hongkongais, comme Joanne Lam, qui réclament la démocratie depuis longtemps, ce résultat, digne d’une assemblée chinoise, est risible : « Je pense qu’on se moque du résultat. Cela ne veut rien dire. C’est une élection avec un seul candidat qui n’a aucun programme. Mais il obtient quand même presque 100% des voix. Franchement, c'est très drôle et on va pouvoir en rire longtemps ! »
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée après sa victoire, John Lee a souhaité « Joyeux Noël » à toutes les mères, à l’occasion de la fête des mères, avant de se reprendre. Son manque de talent oratoire fait partie des reproches que lui font ses détracteurs qui le considèrent comme une simple marionnette de Pékin.
Il était le chef de la sécurité de Hong Kong au moment des gigantesques manifestations pro-démocratie de 2019. Il a, à ce titre, supervisé la répression de la contestation ainsi que la sévère reprise en main politique qui a suivi. Cela lui vaut de figurer sur une liste de personnalités chinoises et hongkongaises sanctionnées par les États-Unis. Mais cela lui a aussi permis de gagner la confiance de Pékin, qui a souvent soupçonné les élites de Hong Kong de manque de loyauté ou d'incompétence.
« Joyeux Noël »
L’élection a été vite pliée dimanche matin. Le résultat devrait réjouir Pékin : 98% des membres du comité électoral ont voté, à 99,4% pour John Lee. Mais pour les Hongkongais, comme Joanne Lam, qui réclament la démocratie depuis longtemps, ce résultat, digne d’une assemblée chinoise, est risible : « Je pense qu’on se moque du résultat. Cela ne veut rien dire. C’est une élection avec un seul candidat qui n’a aucun programme. Mais il obtient quand même presque 100% des voix. Franchement, c'est très drôle et on va pouvoir en rire longtemps ! »
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée après sa victoire, John Lee a souhaité « Joyeux Noël » à toutes les mères, à l’occasion de la fête des mères, avant de se reprendre. Son manque de talent oratoire fait partie des reproches que lui font ses détracteurs qui le considèrent comme une simple marionnette de Pékin.
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