«Il n’y aura plus de séances à l’Assemblée nationale car nous nous y opposerons par tous les moyens jusqu’à ce qu’on nous rétablisse dans nos droits». Ces propos de Mamadou Diop Decroix traduisent la volonté des membres de l’opposition qui se sont réunis au siège du parti Rewmi quant à leur volonté de se confronter au régime de Macky Sall. En effet, les membres du Front mis en place par le Pds, And Jeff/ Pads, Fsd-Bj, Bokk Gis-Gis, et Rewmi, entre autres, ont la ferme volonté d’obtenir leur groupe parlementaire avec Aïda Mbodj à sa tête. Et sur ce point, il n’est pas question de négocier, a déclaré Mamadou Diop Decroix.
Pour obtenir gain de cause, ces membres du Front ne comptent ménager aucun effort et affirment être prêts à en assumer les conséquences : «Nous allons occuper la Place Soweto », car, il n’est pas question que l’on nous prive de nos droits », martèle M Decroix. Et de poursuivre : «si nos actes valent la mort, nous mourrons, si on doit nous emprisonner, nous sommes prêts et si on doit aller à l’hôpital, cela ne nous pose pas problème. Car depuis 1960, même au plus fort du clash entre Senghor et Mamadou Dia, le forfait auquel nous assistons aujourd’hui, n’a jamais eu lieu».
Réagissant à la non adhésion de leur député au groupe parlementaire que veut mettre en place l’opposition, Fatoumata Gassama, qui représentait Cheikh Bamba Dièye à cette rencontre, a fait comprendre que la parlementaire n’a pas respecté les consigne de leur parti : «lorsqu’un député se fait élire à l’Assemblée nationale, il a deux possibilités : soit il respecte les consignes de son parti, soit il prend son autonomie. S’agissant de notre député, elle a apparemment choisi la deuxième option. Elle en a le droit, mais ce problème sera traité à l’interne et elle assumera les conséquences de sa défiance», a-t-elle soutenu.
Pour obtenir gain de cause, ces membres du Front ne comptent ménager aucun effort et affirment être prêts à en assumer les conséquences : «Nous allons occuper la Place Soweto », car, il n’est pas question que l’on nous prive de nos droits », martèle M Decroix. Et de poursuivre : «si nos actes valent la mort, nous mourrons, si on doit nous emprisonner, nous sommes prêts et si on doit aller à l’hôpital, cela ne nous pose pas problème. Car depuis 1960, même au plus fort du clash entre Senghor et Mamadou Dia, le forfait auquel nous assistons aujourd’hui, n’a jamais eu lieu».
Réagissant à la non adhésion de leur député au groupe parlementaire que veut mettre en place l’opposition, Fatoumata Gassama, qui représentait Cheikh Bamba Dièye à cette rencontre, a fait comprendre que la parlementaire n’a pas respecté les consigne de leur parti : «lorsqu’un député se fait élire à l’Assemblée nationale, il a deux possibilités : soit il respecte les consignes de son parti, soit il prend son autonomie. S’agissant de notre député, elle a apparemment choisi la deuxième option. Elle en a le droit, mais ce problème sera traité à l’interne et elle assumera les conséquences de sa défiance», a-t-elle soutenu.
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