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Innocence Ntap déplore la désorganisation du MFDC



Innocence Ntap déplore la désorganisation du MFDC
Le ministre d’Etat, ministre du Travail et des organisations professionnelles, Innocence Ntap, a appelé le MFDC à dialoguer pour trouver une solution à la crise casamançaise. «Nous appelons donc le MFDC au dialogue et à un dialogue franc et sincère entre fils de la Casamance mais d’abord avec le Gouvernement parce que nous aussi, nous avons beaucoup de choses à leur dire», a lancé hier l’adjoint au maire de Ziguinchor qui annonce que le Gouvernement est sur une dynamique de dialogue. «Aujourd’hui, il y a des préalables. Le gouvernement est disposé à finaliser ce qui a été entamé», a fait savoir la ministre d’Etat qui déplore la désorganisation du MFDC. «Mais force est de reconnaître que le MFDC ne s’est pas encore reconstitué de façon à ce qu’on puisse avoir, identifier l’interlocuteur du gouvernement», a-t-elle regretté hier au cours de l’émission Opnion de Walf/Tv.

«Je crois que c’est un grand problème qui n’est pas pour faciliter le dialogue», reconnaît Innocence Ntap souligne que le Gouvernement travaille pour trouver une issue heureuse. «Je pense qu’il y a eu lieu de travailler dans ce sens-là pour que toutes les parties puissent s’entendre sur les plénipotentiaires du MFDC. Nous sommes en train d’y travailler ainsi que d’autres bonnes volontés. Nous pensons que la fin n’est pas très lointaine», a-t-elle indiqué.

Selon elle, la paix est nécessaire parce que les populations en ont besoin. «Tout le monde a besoin de travailler et pour travailler il faut un retour de la paix», a sonné la ministre qui souligne que cette situation difficile a causé la fermeture des entreprises dans cette partie du Sénégal.
«C’est vrai qu’il y a d’entreprises qui sont fermées. Mais il faut reconnaitre que là où il y a insécurité, il ne peut pas avoir d’investissement», a reconnu la ministre. A l’en croire, les jeunes ont soif de travail ainsi que les femmes. «La femme casamançaise ne connait que le travail. Et pour travailler, c’est l’agriculture et c’est peut-être les champs qui sont à plusieurs kilomètres de la commune ou de la ville. Donc, là aussi, s’il y a l’insécurité, elles ne peuvent pas y aller», décrit l’ancien ministre d’Etat auprès du Président de la République, chargé des Affaires sociales qui révèle : «Nous les soutenons beaucoup dans leurs actions mais force est de reconnaitre qu’il y a une fin à tout».


Charles Thialice SENGHOR

Lundi 1 Novembre 2010 - 03:01


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