Un sommet extraordinaire se tiendra au début de l’année 2018 pour trancher sur la question. En attendant le verdict final sur l’adhésion ou non du Maroc à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), PressAfrik.com a tendu son micro aux professionnels sénégalais implantés à la SODIDA. Leurs avis sont plus que partagés.
Père de famille propriétaire d’une menuiserie dans ladite zone, Mahamadou Lamine Cissé ne craint pas ses concurrents marocains. Confiant en son talent, cet habitant de la Médina ne voit donc aucun inconvénient à ce que le Royaume chérifien intègre l’organisation intergouvernementale ouest-africaine.
« Le Maroc ne peut déranger les menuisiers du Sénégal. Le style des menuisiers sénégalais n’est pas pareil à celui des Marocains. Nous avons confiance en notre boîte et notre qualité de travail », lance le menuisier.
Sur cette même lancée, Mouhamadou Lamine Cissé dit ne pas voir de problèmes concernant les matériels de bureau et de maison qu’exportent les Marocains au Sénégal. Pour lui, les menuisiers d’ici peuvent bel et bien soutenir la concurrence. Poursuivant, il ne manque toutefois pas d’inviter ses collègues à aller se former pour découvrir de nouvelles façons afin de faire face à l’offre des autres pays.
La trentaine, Ousseynou Ndiaye est agent dans une entreprise alimentaire sise dans cette zone industrielle de Dakar. Pour sa part, il est dubitatif par rapport à l’entrée du Maroc dans la CEDEAO. Selon lui, cette intégration va se répercuter « négativement » sur leurs activités « vu la puissance économique marocaine ». Ne voyant pas cette adhésion d’un bon œil, il explique qu’elle « ne va apporter rien de positif à notre économie ». « Le Maroc sera l’unique bénéficiaire de ce partenariat », objecte le jeune homme.
Comptable, Djiby BA demande ainsi aux autorités sénégalaises de « peser le pour et le contre avant la signature ». Dans la mesure où affirme-t-il, cela « mérite une réflexion profonde ».
« La coopération Sud-Sud peut être une solution face à l’économie internationale pour placer l’Afrique à un niveau acceptable par rapport aux pays développés comme les Etats-Unis, la France ou les pays émergents comme l’Inde ou le Brésil », prône M. Cissé.
Sur cette question, le Pr Moustapha Kassé, économiste, a déjà sonné l’alerte : « L’ouverture de la CEDEAO au Maroc posera d’énormes problèmes ».
Père de famille propriétaire d’une menuiserie dans ladite zone, Mahamadou Lamine Cissé ne craint pas ses concurrents marocains. Confiant en son talent, cet habitant de la Médina ne voit donc aucun inconvénient à ce que le Royaume chérifien intègre l’organisation intergouvernementale ouest-africaine.
« Le Maroc ne peut déranger les menuisiers du Sénégal. Le style des menuisiers sénégalais n’est pas pareil à celui des Marocains. Nous avons confiance en notre boîte et notre qualité de travail », lance le menuisier.
Sur cette même lancée, Mouhamadou Lamine Cissé dit ne pas voir de problèmes concernant les matériels de bureau et de maison qu’exportent les Marocains au Sénégal. Pour lui, les menuisiers d’ici peuvent bel et bien soutenir la concurrence. Poursuivant, il ne manque toutefois pas d’inviter ses collègues à aller se former pour découvrir de nouvelles façons afin de faire face à l’offre des autres pays.
La trentaine, Ousseynou Ndiaye est agent dans une entreprise alimentaire sise dans cette zone industrielle de Dakar. Pour sa part, il est dubitatif par rapport à l’entrée du Maroc dans la CEDEAO. Selon lui, cette intégration va se répercuter « négativement » sur leurs activités « vu la puissance économique marocaine ». Ne voyant pas cette adhésion d’un bon œil, il explique qu’elle « ne va apporter rien de positif à notre économie ». « Le Maroc sera l’unique bénéficiaire de ce partenariat », objecte le jeune homme.
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