Des immigrés africains clandestins rassemblés dans un jardin public de Tel-Aviv en Israël.
500 dollars par adultes et 100 dollars par mineurs, voilà ce que propose le gouvernement israélien aux ressortissants ivoiriens pour quitter le pays avant ce soir, dernier délai.
Il y a un mois, le président Alassane Ouattara a donné son accord pour ce rapatriement. Mais pour Igal Shtayim, fondateur de l'association d'aide aux migrants Marak Liwinsky à Tel Aviv, beaucoup de réfugiés ivoiriens ne l'entendaient pas de cette oreille : « Fin juin, la cour israélienne a refusé aux 132 réfugiés ivoiriens l'asile et c'est pourquoi il a été décidé qu'ils devaient partir. Ils avaient deux semaines pour se préparer. Les réfugiés continuent de demander quelques jours de plus, un peu plus de temps, ils ne veulent pas partir maintenant ».
Certains d'entre eux ne voulaient pas rentrer en Côte d'Ivoire de peur d'être catalogués comme pro-Gbagbo. Mais peu de choix semble aujourd'hui s'offrir à eux.
« Le gouvernement déclare qu'il les mettra en prison, poursuit Igal Shtayim. Ils sont en train de construire un immense camp qui est en fait une prison et ils font tout ce qu'ils peuvent pour les mettre dehors. Une partie d'entre eux va accepter parce qu'ils veulent éviter d'aller en prison, donc certains vont probablement partir et juste une minorité décidera de rester, je pense ».
Cet acte d'expulsion concerne près de 2000 personnes.
Source: RFI
Il y a un mois, le président Alassane Ouattara a donné son accord pour ce rapatriement. Mais pour Igal Shtayim, fondateur de l'association d'aide aux migrants Marak Liwinsky à Tel Aviv, beaucoup de réfugiés ivoiriens ne l'entendaient pas de cette oreille : « Fin juin, la cour israélienne a refusé aux 132 réfugiés ivoiriens l'asile et c'est pourquoi il a été décidé qu'ils devaient partir. Ils avaient deux semaines pour se préparer. Les réfugiés continuent de demander quelques jours de plus, un peu plus de temps, ils ne veulent pas partir maintenant ».
Certains d'entre eux ne voulaient pas rentrer en Côte d'Ivoire de peur d'être catalogués comme pro-Gbagbo. Mais peu de choix semble aujourd'hui s'offrir à eux.
« Le gouvernement déclare qu'il les mettra en prison, poursuit Igal Shtayim. Ils sont en train de construire un immense camp qui est en fait une prison et ils font tout ce qu'ils peuvent pour les mettre dehors. Une partie d'entre eux va accepter parce qu'ils veulent éviter d'aller en prison, donc certains vont probablement partir et juste une minorité décidera de rester, je pense ».
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