Ce sont 5,6 millions de résidents en Italie qui ont basculé dans la pauvreté extrême, c'est-à-dire qu’ils sont dans l’impossibilité de satisfaire leurs besoins élémentaires. Parmi eux, on dénombre 1,27 million d’enfants mineurs. Au total, ce chiffre de 5,6 millions de personnes correspond à 9,6% de la population. D’après le rapport de l’Institut national de statistique italien relatif à l’année 2021, cela signifie une augmentation de 5% pour 2022.
Sans surprise, c’est dans le sud du pays, économiquement défavorisé, que l’on trouve le plus grand nombre de familles ne parvenant plus à satisfaire des besoins essentiels. En outre, la pauvreté absolue touche davantage les immigrés, les jeunes à la recherche d’un travail et les foyers avec des personnes âgées de plus de 65 ans.
Le gouvernement Meloni assure que l’une de ses grandes priorités est l’aide aux familles avec enfants. Mais il est encore trop tôt pour savoir si les nouvelles mesures prévues pour 2024 vont permettre de mieux combattre la pauvreté, d’autant plus que la loi de finances 2024 n’est pas encore adoptée par le Parlement. Il faut cependant souligner que le revenu de citoyenneté, qui représentait un véritable amortisseur social pour près de 4 millions de personnes, sera définitivement supprimé le 1ᵉʳ janvier 2024. Or, la nouvelle allocation dénommée « chèque d’inclusion » aura un périmètre et une durée beaucoup plus limités. Ce qui ne va pas du tout dans le sens d’un développement plus équitable et plus équilibré de l’Italie.
Sans surprise, c’est dans le sud du pays, économiquement défavorisé, que l’on trouve le plus grand nombre de familles ne parvenant plus à satisfaire des besoins essentiels. En outre, la pauvreté absolue touche davantage les immigrés, les jeunes à la recherche d’un travail et les foyers avec des personnes âgées de plus de 65 ans.
Hausse de l'inflation
Parmi les principaux facteurs déclenchant de cette aggravation de la pauvreté, il y a d’abord la forte accélération de l’inflation. À près de 9%, elle a drastiquement diminué le pouvoir d’achat. À cela, s’ajoutent les difficultés pour trouver un emploi stable ou le niveau d’études trop bas : moins de 30% des Italiens entre 25 et 34 ans détiennent au moins une licence, contre une moyenne européenne de 46%. On peut aussi évoquer la non-propriété du domicile et, bien sûr, la hausse faramineuse des factures d’électricité et de gaz.Le gouvernement Meloni assure que l’une de ses grandes priorités est l’aide aux familles avec enfants. Mais il est encore trop tôt pour savoir si les nouvelles mesures prévues pour 2024 vont permettre de mieux combattre la pauvreté, d’autant plus que la loi de finances 2024 n’est pas encore adoptée par le Parlement. Il faut cependant souligner que le revenu de citoyenneté, qui représentait un véritable amortisseur social pour près de 4 millions de personnes, sera définitivement supprimé le 1ᵉʳ janvier 2024. Or, la nouvelle allocation dénommée « chèque d’inclusion » aura un périmètre et une durée beaucoup plus limités. Ce qui ne va pas du tout dans le sens d’un développement plus équitable et plus équilibré de l’Italie.
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