« Notre détermination à lutter contre le terrorisme au Sahel est intacte ». Déclaration ce mercredi de Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères alors qu'il était entendu en commission à l'Assemblée nationale. Pour le chef de la diplomatie, il n'y aucun doute, l'armée française doit « poursuivre » son action au Sahel après la mort de 13 militaires français lundi dans une opération antijihadiste au Mali et sur fond de flambée de violences dans les deux pays. Il a insisté sur l'importante d'une action « globale », qui intègre à la fois les initiatives militaires de la force Barkhane, les actions de stabilisation et de formation menée par d'autres forces, l'action humanitaire mais surtout, il a insisté « plus d'action politique ».
« Ce qui me paraît le plus important maintenant, c'est encore plus d'action politique », a déclaré le ministre. « Plus d'action politique au Mali pour que les engagements pris soient respectés, pour que la mise en oeuvre de ce qu'on appelle le DDR (Désarmement, Démobilisation et Réintégration) soit réellement actée, que les accords d'Alger, y compris dans la partie décentralisation, soient réellement mis en oeuvre, que l'État malien revienne à Kidal et qu'il y ait une volonté commune affichée contre le terrorisme », a souligné Jean-Yves Le Drian.
Un accord de paix avec les rébellions qui s'étaient soulevées en 2012 a été signé en 2015. Mais son volet sur le désarmement des groupes rebelles et leur intégration dans les forces de défense maliennes peine à être appliqué.
L'appel à l'union nationale est aussi devenu un leitmotiv du gouvernement, mais la principale formation d'opposition, le Front pour la sauvegarde de la démocratie, a décliné l'invitation à un dialogue qu'elle ne juge pas inclusif.
« Plus d'action politique, plus de pression politique aussi au Burkina Faso où il importe que les autorités puissent rassembler la nation contre les risques », a également exhorté le chef de la diplomatie française.
Désinformation
Le Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est aussi régulièrement le théâtre d'attaques jihadistes sanglantes contre ses forces de défense. « Plus de politique aussi pour faire en sorte que la mise en oeuvre de la Force conjointe du G5 (Mali, Mauritanie, Niger, Burkina et Tchad) soit concrétisée », a poursuivi Jean-Yves Le Drian.
« Cela avance mais cela met parfois un peu de temps », a-t-il assuré en référence à sa très lente mise en place, précisant que sur les 414 millions d'euros d'aide promis par la communauté internationale, 176 millions ont été « mis en oeuvre et sont en cours d'exécution ».
La ministre française des Armées Florence Parly a regretté que l'Arabie saoudite tarde à verser l'aide financière promise (100 millions d'euros) pour l'équipement de la force G5 Sahel. Les États de la région réclament aussi régulièrement le versement des 414 millions d'euros annoncés.
Jean-Yves Le Drian s'est également inquiété de « la manière dont la désinformation puisse se faire (...) singulièrement au Burkina et au Mali depuis peu ».
« Il y une vraie bataille de communication à mener, une vraie campagne d'explication, pour éviter le développement de fausses informations », a-t-il estimé. Les troupes étrangères au Sahel, notamment celles de la force française Barkhane, font face à un rejet apparemment grandissant chez les habitants du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
« Ce qui me paraît le plus important maintenant, c'est encore plus d'action politique », a déclaré le ministre. « Plus d'action politique au Mali pour que les engagements pris soient respectés, pour que la mise en oeuvre de ce qu'on appelle le DDR (Désarmement, Démobilisation et Réintégration) soit réellement actée, que les accords d'Alger, y compris dans la partie décentralisation, soient réellement mis en oeuvre, que l'État malien revienne à Kidal et qu'il y ait une volonté commune affichée contre le terrorisme », a souligné Jean-Yves Le Drian.
Un accord de paix avec les rébellions qui s'étaient soulevées en 2012 a été signé en 2015. Mais son volet sur le désarmement des groupes rebelles et leur intégration dans les forces de défense maliennes peine à être appliqué.
L'appel à l'union nationale est aussi devenu un leitmotiv du gouvernement, mais la principale formation d'opposition, le Front pour la sauvegarde de la démocratie, a décliné l'invitation à un dialogue qu'elle ne juge pas inclusif.
« Plus d'action politique, plus de pression politique aussi au Burkina Faso où il importe que les autorités puissent rassembler la nation contre les risques », a également exhorté le chef de la diplomatie française.
Désinformation
Le Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est aussi régulièrement le théâtre d'attaques jihadistes sanglantes contre ses forces de défense. « Plus de politique aussi pour faire en sorte que la mise en oeuvre de la Force conjointe du G5 (Mali, Mauritanie, Niger, Burkina et Tchad) soit concrétisée », a poursuivi Jean-Yves Le Drian.
« Cela avance mais cela met parfois un peu de temps », a-t-il assuré en référence à sa très lente mise en place, précisant que sur les 414 millions d'euros d'aide promis par la communauté internationale, 176 millions ont été « mis en oeuvre et sont en cours d'exécution ».
La ministre française des Armées Florence Parly a regretté que l'Arabie saoudite tarde à verser l'aide financière promise (100 millions d'euros) pour l'équipement de la force G5 Sahel. Les États de la région réclament aussi régulièrement le versement des 414 millions d'euros annoncés.
Jean-Yves Le Drian s'est également inquiété de « la manière dont la désinformation puisse se faire (...) singulièrement au Burkina et au Mali depuis peu ».
« Il y une vraie bataille de communication à mener, une vraie campagne d'explication, pour éviter le développement de fausses informations », a-t-il estimé. Les troupes étrangères au Sahel, notamment celles de la force française Barkhane, font face à un rejet apparemment grandissant chez les habitants du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
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