La Journée mondiale des droits de l’Homme est célébrée ce jeudi 10 décembre 2009 dans bon nombre de pays. «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits». Le premier article de cette déclaration nous semble aujourd’hui idyllique voire utopique tant les disparités demeurent encore entre les différentes catégories sociales, et ce quels que soient les pays. C’est pourquoi l’ONU a placé cette année ladite journée sous le thème de «la non discrimination ». Selon Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, «la discrimination prend pour cibles des individus et groupes vulnérables: les handicapés, les femmes et filles, les pauvres, les migrants, les minorités et tous ceux que l’on trouve différents». Cette journée est une occasion pour encourager les Nations Unies, les Gouvernements, la société civile, les institutions nationales des droits de l’homme, les médias, les éducateurs et les individus - à saisir cette journée des droits de l'homme pour s’unir afin d’opter pour la diversité et mettre fin à la discrimination. Cependant, la mise en œuvre de tous les droits de l'homme – les droits sociaux, économiques et culturels, ainsi que les droits civils et politiques - est entravée par la discrimination. Bien trop souvent, lorsqu'ils sont confrontés aux préjugés et à la discrimination, les dirigeants politiques, les gouvernements et les citoyens ordinaires restent silencieux ou complaisants. Et pourtant, chacun de nous peut faire la différence. En prônant la non-discrimination, en organisant des activités, en sensibilisant et impliquant les communautés locales le 10 décembre 2009 et tout au long de 2010. La Haut commissaire des nations unies aux droits de l’homme Navi Pillay a déclaré que «notre objectif principal est d'aider à promouvoir des sociétés sans discrimination et un monde d'égalité de traitement pour tous et l’élimination de la discrimination est une obligation de premier ordre ».
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