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Karim Wade étale ses rancœurs et accuse

Karim Wade rompt le silence de manière épistolaire. Dans une lettre ouverte, le fils du président de la République sénégalais se plaint des attaques dont il fait l’objet et accuse de manière explicite les hommes politiques et les journalistes.



Karim Wade étale ses rancœurs et accuse
Les manifestations violentes des 23 et 27 juin à Dakar et à l’intérieur du Sénégal ont poussé Karim Wade à sortir de son mutisme. Il a adressé lettre ouverte au peuple Sénégalais datée du 3 juillet où il étale presque son amertume. «Jamais dans l'histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu, autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. Systématiquement, je suis l'objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes de la part de ceux qui nous connaissent à peine ou pas du tout», a-t-il souligné. Le fils du chef de l’Etat de se lamenter : «Impitoyablement, je suis sanctionné sans être entendu, jugé dans des procès sans défense, « condamné » sans recours possible. De ma présomption d’innocence, on s’en passe automatiquement. On me prête beaucoup trop ! Qu’on perde un marché public, une position, une faveur, un privilège, un titre, une fonction, aussitôt l’on me rend responsable. Qu’un ministre soit limogé, il prétend que son départ est la conséquence immédiate de son refus d'un prétendu projet de « dévolution monarchique du pouvoir ». Lorsqu’il pleut un peu trop à Dakar, je suis indexé ; lorsque le vent emporte le toit d'une maison à Pikine, je suis pointé du doigt ; lorsqu’un train déraille à Thiès, j'y suis pour quelque chose ; lorsqu’un accident survient sur la route, je suis vilipendé».

Evoquant le sujet de la dévolution monarchique du pouvoir, le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie a estimé que «si cette idée a continué de prospérer au point de susciter des rancœurs et parfois même de la haine envers le modeste passant sur terre que je suis, c'est parce qu'elle est savamment entretenue par une partie des acteurs politiques aidée en cela par certains journalistes, - véritables machines de guerre contre ma petite personne. Cette confusion doit finir ! Cette intoxication doit s’arrêter ! Cette injustice doit cesser».

D’entrée de jeu, il a fait remarquer que «depuis mon entrée dans l’espace public en qualité de Conseiller Spécial du Président de la République, puis de Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) et actuellement comme Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, malgré tous les efforts que je continue de déployer pour le développement économique et social du Sénégal, des passions se déchaînent, des haines se ravivent. Pourtant rien ne m’a été donné. Avec mes collaborateurs et fort de l’expertise nationale et internationale, nous sommes toujours partis de rien, pour aboutir à ce que l’on voit».

Karim Wade n’a pas manqué à travers sa missive de dérouler une opération de charme. «Le travail nous occupe nuit et jour et nous sommes conscients qu'il reste beaucoup à réaliser encore, pour la création des emplois, la réduction du coût de la vie, l’éradication de la pauvreté, l'accès aux logements sociaux, la construction d'infrastructures, un meilleur environnement pour la compétitivité de nos entreprises pour l’émergence définitive du Sénégal du futur. A côté des millions de Sénégalais, nous participons quotidiennement à relever le défi», a-t-il indiqué.


Lundi 4 Juillet 2011 - 11:01


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1.Posté par krim wade le 04/07/2011 11:55
Il faut arreter tes enfantillages petit. Tu veux faire de la politique sans recevoir de coups, c'est impossible. Dans l'arène politique, il faut pouvoir tremper ses mains dans la boue et le sang. Si on n'a pas cette audace, on s'abstient. Effronté de fils de

2.Posté par Mamadou Ndiaye le 04/07/2011 12:11
Qu'il dégage le plus tot possible avec sa famille. Nous n'en pouvons plus.

3.Posté par ndack le 04/07/2011 15:38
Il est anormal et antipatriote de penser comme les mecontents et jaloux de Karim WADE. Je croix qu’ils ont oubliés que le président et son fils l’ont démentis collectivement qu’ils n’ont jamais l’intention de nicher un projet de dynastique ou monarchique pour le Sénégal. Si vraiment Karim WADE veut briguer un mandat dans ce pays il se présentera devant la nation sénégalaise avec un programme bien défini affin d’obtenir l’électorat des sénégalais. Le problème est qu’ils savent que monsieur karim WADE a des ambitions pour le pays et comme un bon fils ne sabote pas les actions posées par son père, raison pour la quelle il ne passe pas tous sont temps à parler

4.Posté par saliou fall le 04/07/2011 15:52
Le mieux pour Karim Wade c'est de dégager, de nous laisser notre pays et surtout de ne pas partir avec tout l'argent qu'il a volé. Il faut que des mécanismes soient mis en place pour dénicher tout le fric qu'il a planqué dans des comptes off shore. Avant l'ANOCI, il prenait 15%, après il a détourné une partie de l'argent de l'ANOCI, du ministère et là maintenant du Plan takkal.

5.Posté par GOOR le 04/07/2011 22:15
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